Paul Axel
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''Nous allons le faire et nous sommes prêts." Ces mots relayés par l'AFP sont extrait d'une interview au Wall Street Journal (en anglais), samedi 3 juin, du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Une offensive dangereuse
Il a déclaré que l'Ukraine était prête à lancer sa contre-offensive, annoncée depuis des semaines. "Nous pensons fermement que nous allons réussir", a-t-il ajouté. La semaine dernière, le chef d'Etat avait toutefois déclaré que son pays avait besoin de "plus de temps" pour mettre en œuvre cette riposte destinée à reprendre aux Russes les territoires qu'ils occupent.
Volodymyr Zelensky a par ailleurs prévenu que l'offensive serait "dangereuse" sans une aide occidentale accrue pour contrer les attaques aériennes russes. "Tout le monde sait qu'une contre-offensive sans supériorité aérienne est très dangereuse", a ajouté le président ukrainien.
Une seule arme, le système de missiles sol-air américain Patriot, peut protéger le ciel ukrainien, a-t-il ajouté, demandant que davantage d'armes de ce type soient livrées à son pays.
Dans la perspective du sommet de l'Otan qui se tiendra à Vilnius en Lituanie, le mois prochain, le chef d'Etat ukrainien a admis avoir compris qu'il était "impossible" pour son pays de rejoindre l'alliance militaire pendant l'invasion russe. "Rejoindre l'Otan est la meilleure garantie de sécurité pour l'Ukraine (...) mais nous comprenons que nous n'entraînerons pas un seul pays de l'Otan dans une guerre", a-t-il déclaré la veille lors d'une conférence de presse.
Kiev à nouveau visée par des attaques de drones
Selon France Info, la Russie multiplie depuis début mai les attaques de drones et de missiles sur la capitale ukrainienne, souvent de nuit, une tactique dénoncée par l'Ukraine comme visant à terroriser la population civile. Jeudi matin, au moins trois personnes, dont une enfant, ont été tuées à Kiev lors d'une de ces attaques.
