L'armée malienne, avec un appui important des mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner, a engagé une bataille contre les rebelles de la coalition dénommée CSP-PSD pour le contrôle de Kidal.
Ces derniers occupent la ville depuis 2012, ville qu'a quittée la Minusma, le 31 octobre dernier.
Des armes lourdes utilisées
Selon le correspondant de Radio France Internationale, les combats ont repris, ce dimanche 12 novembre, non loin de la localité de Kidal. Ce sont essentiellement des armes lourdes qui sont utilisées, notamment « des tirs de roquettes », précisent nos sources.
Cependant, comparés à ceux de samedi, les affrontements actuels sont moins intenses. Selon un observateur, l’armée malienne, fortement aidée par les mercenaires du groupe paramilitaire Wagner, tente toujours de se frayer un chemin. L'armée malienne affirme avoir enregistré des avancées « très significatives visant à restaurer l’intégrité territoriale ».
De leur côté, les rebelles, très mobiles, sont familiers du relief où se déroulent les hostilités. On s’attendait à une journée de dimanche décisive pour la suite des opérations mais selon un communiqué des groupes rebelles, « les troupes maliennes et la milice Wagner sont tombées dans un piège et sont encerclées ».
Selon l’analyse d’un expert, lorsqu’ils ont finalement pris, début octobre, la localité d‘Annéfis située à 100 km de Kidal, les combattants du groupe paramilitaire russe Wagner qui accompagnaient l’armée ont opéré la nuit. Ont-ils l’intention d’utiliser la même stratégie ?
Les rebelles, très mobiles, sont familiers du relief où se déroulent les hostilités
En attendant, les populations civiles continuent de quitter Kidal où les lignes téléphoniques sont interrompues. De rares personnes utilisent le téléphone satellitaire