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Turquie : Erdogan prête serment et prône la paix pour son troisième mandat

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Recep Tayyip Erdogan, président de la Turquie
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Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a prêté serment pour son troisième mandat à la tête du pays, le 3 juin 2023. Le chef de l'Etat turc entend placer ce troisième mandat sous le signe de la paix et de la cohésion entre tous les fils et filles du pays.

A 69 ans, il est officiellement reconduit pour cinq ans à la tête de la Turquie. Recep Tayyip Erdogan a prêté serment devant le Parlement pour son troisième mandat, samedi 3 juin, près d'une semaine après sa réélection avec 52% des suffrages. Sous les applaudissements de son camp, qui détient la majorité des 600 sièges, le chef de l'Etat a demandé à ses opposants de "trouver une façon de faire la paix".

Une volonté de réconciliation

"Mettons de côté les ressentiments et la colère de cette période électorale", a-t-il lancé. "Nous attendons de l'opposition qu'elle agisse avec le sens des responsabilités pour le bien-être et la démocratie de la Turquie", a-t-il enchaîné avant de demander "aux partis" mais aussi "aux journalistes, aux écrivains, à la société civile, aux artistes [de se] réconcilier avec la volonté nationale".

Les députés de l'opposition sont restés assis quand l'assemblée s'est levée après le serment et l'allocution du président. Recep Tayyip Erdogan s'est ensuite rendu au mausolée d'Atatürk d'où il a brièvement salué "une nouvelle ère", s'engageant "à ramener les victimes du séisme chez elles dès que possible". Au moins 50 000 personnes sont mortes dans la catastrophe du 6 février qui a laissé des millions de personnes sans domicile dans le sud du pays, dont trois millions sont déplacées.

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Recep Tayyip Erdogan doit annoncer samedi soir la composition de son nouveau gouvernement qui donnera une idée des orientations retenues pour redresser l'économie en crise. Pour cette tâche ardue, le nom d'un expert reconnu, Mehmet Simsek, circule avec insistance depuis plusieurs jours. L'homme de 56 ans a été ministre des Finances, de 2009 à 2015, puis vice-Premier ministre chargé de l'Economie jusqu'en 2018.

Mettons de côté les ressentiments et la colère de cette période électorale

78 chefs d'État et de gouvernement étrangers» ainsi que Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, installé au premier rang. Ce dernier devait tenter une nouvelle fois de lever le veto turc à l'entrée de la Suède dans l'Alliance atlantique, barrée depuis treize mois, si possible avant un sommet de l'Organisation à Vilnius en juillet.

Source: AFP

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