« Il s’agit de faits réels et non d’une mise en scène », a affirmé Salissou Chaïbou à propos de la prétendue tentative d’évasion de Mohamed Bazoum, renversé par le coup d’État, fin juillet, du général Abdourahamane Tiani. Dans cette déclaration diffusée à la télévision nationale, Salissou Chaïbou a aussi ajouté qu’il y avait bien eu un « plan d’exfiltration » qu’avait détaillé le régime militaire mi-octobre. « Des accusations montées de toutes pièces », avaient alors répondu les avocats de Mohamed Bazoum.
Tentative d'évasion
« Dans la nuit du 18 au 19 octobre », l’ancien président Bazoum, « sa famille, sa sécurité et ses cuisiniers, transportant divers colis, ont été interpellés » par des « agents de la garde présidentielle, alors qu’ils se dirigeaient vers la sortie du palais », a poursuivi Salissou Chaïbou.
Dans un communiqué au lendemain de la prétendue interpellation, les avocats du président déchu ont nié que leur client ait tenté de s’évader et de quitter le pays.
Il a ajouté qu’un véhicule les aurait attendus « en vue de les acheminer dans une maison » d’un quartier de Niamey, « identifiée comme appartenant à Mohamed Ben Hamaye, un ancien membre de la garde rapprochée de Bazoum » et « cerveau présumé de l’opération », précisant la destination de la suite de leur trajet présumé, prévu en hélicoptère : Birnin Kebbi, dans le nord-ouest du Nigeria.
Dans un communiqué au lendemain de la prétendue interpellation, les avocats du président déchu ont nié que leur client ait tenté de s’évader et de quitter le pays.
Salissou Chaïbou a encore indiqué qu’« une fouille minutieuse des colis et une perquisition opérée dans la résidence de l’ancien président avaient permis la découverte d’importantes sommes d’argent en [francs] CFA et en devises étrangères, ainsi que divers biens précieux ».