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Mali : des groupes armés du nord revendiquent la prise d'une ville clé

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Assimi Goïta fait face à la montée terroriste
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Des groupes armés du nord du Mali ont revendiqué mardi dans un communiqué la prise de la ville clé de Bourem, entre Gao et Tombouctou, au prix de combats avec l'armée malienne.

 Le Cadre stratégique permanent, une alliance de groupes armés qui avaient signé un accord de paix avec l'État malien en 2015, a indiqué avoir mené une opération sur la ville garnison de Bourem qui "s'est soldée par le contrôle du camp et des différents postes avancés" des forces armées maliennes et de leur allié du groupe paramilitaire russe Wagner.

Accord dit d'Alger

Après des semaines de tensions grandissantes, un des signataires de l'accord dit d'Alger, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), avait indiqué lundi soir se considérer dorénavant en "guerre" avec la junte qui a pris le pouvoir par la force à Bamako en 2020.

Rappelons que l'accord d'Alger, officiellement dénommé Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, est un accord visant à mettre fin à la Guerre du Mali, signé le 15 mai et 20 juin 2015 à Bamako — après des négociations menées à Alger — entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA).

 la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), avait indiqué lundi soir se considérer dorénavant en "guerre" avec la junte qui a pris le pouvoir par la force à Bamako.

Le 19 février, le gouvernement malien et les rebelles de la coordination des Mouvements de l'Azawad valident un nouveau document de cessation des hostilités alors que les négociations pour un accord de paix se poursuivent à Alger. Le 1er mars, un accord de médiation est proposé par l'Algérie, le document est paraphé par le gouvernement malien et les groupes loyalistes mais les représentants de la CMA hésitent et demandent un délai avant de parapher le texte en raison de l'hostilité d'une large partie de la base des mouvements rebelles à un texte qui ne prévoit ni autonomie ni fédéralisme pour le nord du Mali Finalement, le 10 avril, la CMA annonce qu'elle refuse de parapher l'accord en l'état.

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Finalement, la CMA, soumise à la pression de la communauté internationale, signe l'accord le 20 juin à Bamako. Le texte est signé par le représentant de la CMA, Sidi Brahim Ould Sidati, un dirigeant du MAA

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