André HABA
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La nuit calme du 2 au 3 juillet 2024 a été marquée par une découverte sinistre. Le corps sans vie d’Okon Loveth, une jeune Nigériane de 20 ans, a été retrouvé non loin du Cafop (Centres d'aptitude et de formation pédagogique).de Korhogo.
Sa poitrine portait des blessures profondes, infligées par une arme tranchante, laissant présager un crime brutal. Ce drame a bouleversé la ville de Korhogo, et une enquête sans relâche a été immédiatement déclenchée par la Police Criminelle avec son antenne de la Bri Korhogo.
Les semaines sont passés, et les habitants de Korhogo attendaient avec impatience des réponses.
Les éléments de la Brigade de recherche et d’intervention (Bri) ont sillonné toute la région, retraçant les dernières heures de la jeune femme et analysant les moindres indices.
Les efforts des enquêteurs ont finalement payé, l’accusé passe aux aveux
K.D (on le nommera par ses initiales), un Ivoirien de 32 ans, a été interpellé. Lors de son interrogatoire, K.D a avoué son crime sans détour, selon une note de police secours visitée par Vnews.ci. Son récit des événements fait froid dans le dos, chaque mot s'échappant de ses lèvres avec une désinvolture glaçante.
Ce soir-là, aux environs de 21 h, il avait rencontré Okon Loveth avec l'intention de partager un moment intime, moyennant un paiement convenu. Mais au fur et à mesure qu'ils avançaient, un malaise s'est installé, comme une ombre s'étirant sur le bitume. Pour des raisons qui demeurent floues, l'ambiance feutrée s'est transformée en un cauchemar. K.D, emporté par une frénésie, a tenté de l'agresser pour lui soutirer son argent.
Dans un ultime élan de désespoir, la jeune femme a tenté de se défendre, ses cris se mêlant à la nuit, résonnant comme un dernier appel à l'aide. Mais son agresseur, pris par une rage sourde, a sorti un poignard. Un geste brutal et précis, scellant tragiquement son destin.
K.D venait de sceller son propre sort dans le sang de celle qu'il avait, un instant, prétendu chérir. Les enquêteurs ont approfondi les recherches et, lors d’une perquisition au domicile de K.D, ont découvert l’arme du crime.
Cette découverte macabre et les confessions du meurtrier présumé marquent la fin de plusieurs mois de travail intense et d’investigations minutieuses de la Bri Korhogo.
Ce crime tragique a ébranlé Korhogo et laisse famille, amis et connaissance de la défunte endeuillés et profondément marqués.
Derrière ce drame, il y a aussi l’engagement indéfectible des forces de l’ordre, qui, malgré quelques obstacles, ont résolu cette affaire pour que justice soit faite.
Dans l’attente de son procès, K.D reste aux mains des autorités judiciaires.
Korhogo retient son souffle, espérant que ce sombre chapitre sera bientôt clos, avec la conviction que justice sera rendue pour la jeune Okon Loveth.
