Faits divers

Bouna : Cinq ans de prison pour un individu qui a ramassé une arme sans la déclarer

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L'individu passera quelques mois en prison. (Ph:Dr).
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La justice de Bouna a condamné un homme pour détention illégale d’arme à feu.

Un individu qui a ramassé un pistolet et ne l’a pas déclaré aux autorités sécuritaires a été condamné à cinq ans de prison avec sursis, mardi 14 novembre 2023, par la section de tribunal de Bouna (Nord-Est ivoirien, région du Bounkani).

Il a été condamné lors de l’audience correctionnelle pour détention illégale de fusil de la première catégorie.

L’homme se rendait à moto dans un campement vers la frontière avec le Burkina Faso, lorsqu’il a découvert, chemin faisant, un sachet noir abandonné dans une broussaille, au bord de route.

Seul sur sa moto, il descend pour le ramasser. A sa grande surprise, il voit dans le sachet un pistolet automatique et des munitions. Muni du sachet, il retourne aussitôt au village.

Dans la soirée, il va présenter le pistolet au chef du village qui réclame l’arme afin de la confier aux éléments des forces de défense et de sécurité (Fds) basées à Bouna.

Mais l’homme refuse catégoriquement, déclarant qu’il le fera lui-même. Après des semaines et des mois, il a été constaté que le pistolet n’a toujours pas été déclaré.

L’homme aux desseins inavoués est finalement dénoncé à la gendarmerie qui, après avoir découvert l’arme à son domicile, procède à son arrestation.

Il a été condamné à cinq ans de prison avec sursis en guise d’avertissement. Toutefois, une amende de 500 000 FCFA à payer au Trésor public, lui a été infligée pour cette inconduite.

12 mois de prison à Bouna pour abus de confiance d’un présumé escroc

D. Soumana, un bouvier âgé de plus de 50 ans, a été condamné mardi 14 novembre 2023 par la section de tribunal de Bouna à douze mois de prison ferme et à une amende de 300 000 FCFA, pour abus de confiance portant sur la somme de trois millions de Francs CFA.

Un gendarme qui a voulu entreprendre dans l’élevage de bovins a fait la connaissance du sieur Soumana.

Ce dernier l’a rassuré qu’avec trois millions FCFA, il pourrait avoir un cheptel d’une trentaine de bœufs.

L’argent reçu, Soumana l’utilise à des fins personnelles puis disparaît de la circulation. Après des semaines puis des mois, le gendarme passe au domicile du bouvier qui reste introuvable.

A partir d’informations glanées, le bouvier est localisé à Kalamon, une localité du Bounkani (Nord-Est ivoirien), frontalière au Burkina Faso. Le gendarme décidé à connaître la vérité exige qu’ils partent ensemble voir les bœufs qu’il a achetés et qui sont censés être dans un enclos.

Mais Soumana balbutie. Il prétexte qu’il a acheté les bœufs au Burkina Faso, mais en rentrant en Côte d’Ivoire, les bêtes ont été emportées par une horde de terroristes, et qu’il a lui-même pris la fuite échappant à des tirs de Kalachnikov. Ainsi, depuis lors, il ne savait pas comment l’annoncer au gendarme.

Au tribunal, il lui été demandé d’apporter la preuve qu’il a été attaqué par des terroristes, à savoir indiquer le lieu de l’attaque, la période et signaler les témoins. Ne pouvant prouver ses allégations, le bouvier reste confus.

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En plus de sa condamnation pénale et de l’amende qui lui ont été infligées, D. Soumana a été également condamné à payer la somme de trois millions FCFA au gendarme qui s’est constitué partie civile.

 

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