André HABA
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L’on peut qualifier d’horreur, la découverte macabre à Vavoua (un chef-lieu de département de Côte d'Ivoire, située au centre-ouest du pays, dans la région du Haut-Sassandra, dite Boucle du cacao), qu’ont faite les éléments de la police criminelle de la section de la Brigade de recherche et d’intervention (Bri) de Daloa, la capitale du district du Sassandra-Marahoué.
En effet, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de deux jeunes filles répondant aux initiales de TLZ et KLT dans la ville de Vavoua, le suspect qui répond aux initiales de LGSVL, suite à son arrestation le dimanche 22 octobre 2023, a fait des révélations sur les lieux où il est allé dissimuler les corps.
Il a indiqué aux enquêteurs avoir jeté les deux corps dans un puits abandonné.
En présence du Docteur KA, en poste à l’hôpital général de Vavoua, des éléments du service des pompes funèbres, de la police scientifique, de la Bri ainsi que d’un puisatier.
Deux crânes humains sortis du puits
Le puisatier commis pour entrer dans le puits a ressorti deux crânes humains, apparemment ceux des deux jeunes filles que le nommé SVL a tuées. Le puisatier a également sorti le reste des ossements humains de ces deux filles et leurs vêtements.
Notamment une camisole en pagne et une robe en jean, correspondant aux habits de ses victimes.
Selon une note sécuritaire, les ossements ont été conduits à la morgue.
Au cours de l’interrogatoire, L.G.V. L avait avoué son crime devant les agents de forces de l’ordre. Il aurait enlevé les parties intimes de ses victimes pour des sacrifices rituels visant à gagner l’argent.
Des vidéos de supposés témoins sur internet indiquent qu’il y a cinq mois qu’il les a tuées.
Pour brouiller les pistes, l’accusé s’est rendu à la brigade de gendarmerie pour signaler la disparition de sa petite amie.
Il s’est même attelé à exercer une pression sur les agents de force de l’ordre pour les conduire sur de fausses pistes.
L.G.V.L a été mis aux arrêts et devra répondre de son acte devant les juridictions compétentes.
