Les faits remontent au 11 décembre 2019, une élève du Lycée moderne de Dimbokro en classe de seconde C avait été tuée par balle lors des manifestations orchestrées par les élèves de la ville pour réclamer le départ anticipé en congés de fin d’année, selon une note concernant le verdict du Tribunal militaire d’Abidjan.
La jeune fille de 14 ans avait été fauchée par une balle lorsqu’elle tentait de sortir de la salle de classe pour fuir les gaz lacrymogènes.
Nulle n’est au-dessus de la loi
L'enquête avait abouti à l’arrestation de deux policiers en service à la section de la police criminelle du commissariat de Dimbokro. Ces deux agents se seraient rendus sur les lieux, en tenue civile, munis d’une arme à feu pour infiltrer les manifestants et en interpeller les meneurs.
Sur les lieux, les deux accusés ont interpellé un jeune élève, qui a fait l’objet d’une fouille minutieuse de même que le sac qu’il portait.
Ces policiers, ayant découvert un briqué et un sifflet dans le sac du présumé meneur, se sont chargés de le conduire chez leurs collègues stationnés à quelques mètres. Peu après, s’en sont suivies des échauffourées entre élèves et policiers pour réclamer la libération de leur camarade.
Pour disperser la foule, le sergent M.O.J a fait usage de son arme de service, en tirant deux coups de sommation, dont les balles atteignirent la jeune élève K.T.K.P. à la tête.
Celle-ci, malheureusement décédera plus tard des suites de ses blessures à l’hôpital général de Dimbokro.
Que son âme repose en paix. Justice a été rendue.