Faire preuve d'utilisation d'un titre pour en faire sa profession est un délit, puni par la loi ivoirienne. Un individu suspect, identifié par ses initiales N.N.A.G., a été arrêté pour usurpation de titre, sur ordre du procureur de la République, Adou Richard.
Selon les informations obtenues, N.N.A.G. de nationalité camerounaise. Né à Baleveng, au Cameroun, il réside actuellement à la Riviera palmeraie, à Abidjan.
Le suspect prétendait être à Abidjan pour la première fois, depuis le mardi 20 juin 2023.
Suite aux instructions du procureur de la République, les autorités ont décidé de l'interroger sur ses motivations réelles.
Les enquêteurs ont ainsi entrepris de rassembler tous les éléments nécessaires pour engager des poursuites judiciaires.
La gravité de cette affaire est renforcée par le fait que le faux magistrat s'est également présenté au Tribunal Militaire, se prétendant magistrat camerounais et affirmant travailler en étroite collaboration avec le Parquet Militaire de son pays d'origine.
Ces allégations ont soulevé de sérieuses préoccupations quant à l'ampleur de ses activités et de son usurpation de titre.
Une enquête approfondie a été ouverte, et un rapport a été enregistré.
Les autorités compétentes prendront les mesures appropriées pour faire la lumière sur cette affaire et assurer que justice soit rendue.
La police tient à rappeler à la population d'être vigilante et de signaler tout cas d'usurpation de titre ou de comportement suspect. Cette arrestation met en évidence l'importance de la coopération entre les autorités et les citoyens pour garantir la sécurité et l'intégrité de la société.
L'affaire du faux magistrat camerounais à Abidjan constitue une alerte pour les institutions judiciaires et souligne l'importance de vérifier les antécédents et les références des individus se présentant avec des titres officiels.
Les autorités compétentes ont la ferme intention de faire preuve de détermination.
Notamment dans leur lutte contre les usurpateurs de titre et de poursuivre en justice tous ceux qui portent atteinte à l'intégrité du système judiciaire.
Les prochaines étapes de l'enquête permettront d'établir la véritable identité et les motivations de N.N.A.G., ainsi que l'étendue de son activité présumée.