Les activités du Popo carnaval pointent le nez. La ville de Bonoua où se tient le festival accueille plusieurs visiteurs, en plus des populations résidentes en plein préparatif pour l’évènement. Des courses qui font la part belle aux transporteurs.
La ville de Bonoua vit au rythme du Popo carnaval. Depuis quelques jours le flux des déplacements s’intensifie. Des courses, ci et là, de dernières minutes pour assurer une bonne réception de nombreux festivaliers qui viendront participer à la 42e édition du festival. Mais aussi des visiteurs venus tôt pour ne rien rater. Et c’est sans compter les transporteurs de taxis communaux qui facilitent les déplacements. Une activité qui bat son plein en cette période, qui coïncide avec la pâque, selon Gérald Éguélé, transporteur de taxi communal. « Vous voyez que la ville est très animée. On sent que les gens sont venus d’ailleurs. Les déplacements se multiplient. Ça nous donne du sourire en tout cas. »
Le Popo carnaval, la traite des transporteurs
Un sourire qui s’explique par le fait que les recettes gonflent comme nous l’a confié le transporteur. « Habituellement, la recette du propriétaire du véhicule est 10 000 FCFA. À côté de ça, à notre niveau, on peut rentrer à la maison avec une somme qui varie entre 8000 FCFA et 10 000f. Mais ces temp-ci les montants ont doublés. À ma descente, je peux avoir 20 000 FCFA ». A expliqué Gérald Éguélé.
La ville est en mouvement. Ça bouge fort et nous on s'en sort bien
Pour Arnaud Véya, un autre chauffeur que nous avons rencontré, leurs recettes augmentent surtout du fait que la majorité d’entre eux roulent au-delà des heures habituelles de descente. « Quand le Popo Carnaval commence, on peut rouler jusqu’à une heure ou deux heures du matin. Il y’en a d’autres qui roulent jusqu’au petit matin. » précisa notre interlocuteur.
À entendre ces transporteurs, le Popo carnaval est une période juteuse pour eux. Quoi de plus normal quand le festival est organisé dans les congés pascaux. En tout cas, ils ont profité bien puisque le Popo carnaval s’étend sur deux semaines.
Brice Gnahoua / Journaliste-Reporter et Podcaster
Vnewsci.com