Économie

Anacarde : La Côte d’Ivoire a atteint 22% de taux de transformation

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Selon le ministre d'Etat Kobenan Adjoumani, la Côte d'Ivoire attache un prix à la transformation de ses produits agricoles.

La Côte d’Ivoire est sur la bonne voie pour atteindre 50% de taux de transformation de l’anacarde à l’horizon 2023. En 2022, elle atteint 22% de transformation.

 « En 2014, la Côte d’Ivoire n’était qu’à 6% de taux de transformation de sa production de 560.000 tonnes de noix de cajou brutes. L’année passée, en 2022, le pays a atteint près de 22% de taux de transformation, pour une production de noix brutes qui a franchi le million de tonnes », s’est félicité Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural. Il a livré ces chiffres lors de la cérémonie d’ouverture du 4ème Salon International des Équipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA), le 6 avril 2023, à Abidjan.

15000 emplois directs

Selon le ministre d’Etat, Kouassi Adjoumani, ce sont un peu plus de 224 000 tonnes de noix brutes de cajou transformées, près de 8 fois plus en volume qu’en 2014, générant plus de 15 000 emplois directs dont 70% sont occupés par des femmes. « Avec cette performance, la Côte d'Ivoire s'est hissée au troisième rang mondial des pays transformateurs et fournisseurs d'amandes de cajou, après le Vietnam et l'Inde ! Il s’agit là d’un bond considérable, d’une véritable révolution positive qui mérite d’être saluée et applaudie comme telle ! », a-t-il souligné.

Puis, le représentant du Premier ministre a fait cette observation : « Nous sommes sur la bonne voie, j’en suis persuadé, pour atteindre comme nous l’a fixé le Président de la République le taux de 50% de transformation de la production nationale d’Anacarde en 2030. C’est un chemin d’exigences fortes mais absolument nécessaires. Et nous réussirons ensemble, par notre travail, notre engagement et notre détermination, ce combat positif pour notre agriculture et notre industrie, nos populations comme notre nation ».

 Transformons nos richesses naturelles africaines ici en Afrique, ici en Côte d’Ivoire et exportons des produits finis, tout en veillant sur leur commercialisation.

Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture a indiqué que si l’on s’attache à l’anacarde, on peut constater que l'Afrique de l'Ouest concentre 45% de la production mondiale de noix de cajou, dont la moitié est produite en Côte d’Ivoire.

« Transformons nos richesses naturelles africaines ici en Afrique, ici en Côte d’Ivoire et exportons des produits finis, tout en veillant sur leur commercialisation. En transformant notre anacarde sur place, nous favorisons l’émergence d’une agro-industrie nationale et continentale. Cela se traduit par un accroissement de la valeur ajoutée des filières agricoles. Cela garantit une plus juste rémunération aux producteurs et à l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur. C’est un enjeu absolument majeur », a-t-il insisté.

Jonas BAIKEH

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