C’est au cours d’une cérémonie en marge de la réunion des hauts fonctionnaires qui a eu lieu les 23 et 24 octobre 2023 à Genève, au siège de l’Institution, que l'instrument a été remis.
La Côte d'Ivoire résolument engagée dans la pêche durable
Selon, l’ambassadeur Kouadio Adjoumani, l’acceptation de cet Accord par la Côte d'Ivoire reflète la vision et l'engagement des autorités ivoiriennes en matière de durabilité. Il est conforme aux nombreuses actions entreprises par le gouvernement ivoirien, en vue d'assurer la conservation et une utilisation durable des océans.
Il a réaffirmé l'engagement de la Côte d’Ivoire à participer activement à l'effort collectif international visant à faire avancer l'agenda multilatéral sur la pêche durable, en soulignant que la Côte d’Ivoire attend avec intérêt l'entrée en vigueur de cet accord historique en tant qu'apport important de l’OMC pour répondre au niveau mondial aux défis auxquels notre planète est confrontée.
Pour Ngozi Okonjo-Iweala : « Chaque acceptation formelle de l'Accord sur les subventions à la pêche marque une étape cruciale vers son entrée en vigueur. ». En outre, elle a relevé que cet Accord est d’une importance capitale pour la santé des océans, les moyens d'existence et la sécurité alimentaire de millions de personnes, fait savoir le Centre d'Information de la Communication Gouvernementale.
Adopté le 17 juin 2022, au cours de la 12e Conférence ministérielle de l’OMC, ledit Accord interdit aux membres d'accorder des subventions à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, à la pêche dans les stocks surexploités et à la pêche dans des territoires marins non réglementés.
Chaque acceptation formelle de l'Accord sur les subventions à la pêche marque une étape cruciale vers son entrée en vigueur
Cet Accord qui marque une étape importante concernant la protection des océans, constitue également un grand pas dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies. Toutefois, pour son entrée en vigueur, le dépôt des instruments d’acceptation par deux tiers des membres de l’OMC est requis.