
« L'exposition du public aux ondes électromagnétiques, qui est une préoccupation croissante de la population au rythme des évolutions technologiques et de l’urbanisation galopante de notre pays, a été l’un des sujets phares de ce forum », a fait savoir Bini Kouamé président du comité scientifique.
Rayonnements non ionisants
Avant de faire observer que l’AIGF a pu présenter et mettre en exergue ses compétences en la matière et la réglementation applicable. « Au regard des différents débats sur ce thème, nous devons persister dans la recherche pour mieux comprendre les effets potentiels des rayonnements non ionisants tout en assurant une communication transparente et massive avec le public », a-t-il recommandé.
Les participants à ce forum ont plongé au cœur des défis et des opportunités liés au développement et au déploiement des réseaux radioélectriques de toute nature, qu’ils soient d’ordre civil ou à l’usage de la défense et de la sécurité intérieure.
Au cours de ces derniers jours, les participants à ce forum ont plongé au cœur des défis et des opportunités liés au développement et au déploiement des réseaux radioélectriques de toute nature, qu’ils soient d’ordre civil (radiodiffusion, télécommunications, maritime, aéronautique) ou à l’usage de la défense et de la sécurité intérieure, avec un focus particulier sur le rôle de l’AIGF dans l’écosystème de l’économie numérique, le déploiement et l'exploitation des sites et stations radioélectriques, ainsi que l'exposition du public aux ondes électromagnétiques, la problématique des brouillages du spectre de fréquences radioélectriques et du déploiement de la 5G.
« Nous avons assisté à des débats animés et à des échanges d'idées fructueux qui ont permis d'éclairer les complexités de ces sujets cruciaux tout en levant le voile sur certains mythes ou légendes urbaines sur les effets des ondes ou des infrastructures radioélectriques.
Les discussions ont mis en lumière la nécessité d'une collaboration étroite entre les décideurs, les acteurs du secteur de l’économie numérique, les régulateurs, la recherche scientifique et la société civile pour garantir un déploiement responsable des réseaux radioélectriques et de la 5G, dans le respect des normes et textes en vigueur », a-t-il souligné.