Jonas BAIKEH
ce contenu
« Ce sont environ 500.000 personnes qui se trouvent dans 598 zones blanches en Côte d’Ivoire, c’est-à-dire, que ces localités ne sont couvertes par aucun réseau de télécommunications », a indiqué Namahoua Bamba Touré, Directrice générale de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).
Inclusion numérique
La Directrice générale de l’Artci a fait savoir que l’inclusion numérique de ces zones restantes est une priorité pour le régulateur des télécommunications en Côte d’Ivoire. Pour elle, il est primordial de disposer d’outils fiables et efficaces qui permettent à l’Etat, aux bailleurs de fonds, ainsi qu’aux consommateurs, d’apprécier le niveau de développement des réseaux et des services de télécommunications en Côte d’Ivoire.
Grâce à cet observatoire, les acteurs du secteur auront une vision de plus en plus précise de la couverture des réseaux mobiles et des zones blanches. Mais également, les informations relatives aux infrastructures et à la qualité de service de ces réseaux mobiles pourront être diffusées.
D’où la raison de la mise en place de l’observatoire cartographique des données des réseaux de télécommunications. L’objectif visé, selon elle, est d’une part, de fournir des informations fines afin d’orienter l’action de l’Etat et celle des bailleurs de fonds et d’autre part, d’éclairer les consommateurs dans leurs choix des opérateurs, tout en leur donnant la possibilité de jouer un rôle prépondérant dans la régulation.
« Grâce à cet observatoire, les acteurs du secteur auront une vision de plus en plus précise de la couverture des réseaux mobiles et des zones blanches. Mais également, les informations relatives aux infrastructures et à la qualité de service de ces réseaux mobiles pourront être diffusées », s’est-elle convaincue. Avant d’ajouter que ce dispositif permettra à terme, d’offrir aux consommateurs une plateforme de signalements des difficultés rencontrées dans l’usage des services numériques.
L’ARTCI ambitionne de créer un réseau de données pour réduire les asymétries d’information et démultiplier l’impact de l’action du régulateur, en mobilisant tous les acteurs du secteur.
