Culture

SANTE : SAN PEDRO A DESORMAIS SON CENTRE D’ACCOMPAGNEMENT ET DE SOINS EN ADDICTOLOGIE

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San-Pédro, (sud-ouest de la Côte d’Ivoire) ville située à 332 kilomètres d’Abidjan, a désormais un centre d’accompagnement et de soin en addictologie dénommé CASA, cela à l’initiative de l’ONG Aprosam, (ndlr Association Pour la Promotion de la Santé, de la Femme, de la Mère et de la Protection de la Famille

Ouvert officiellement le vendredi 10 mars 2023, le Centre d’Accompagnement et de Soins en addictologie plus connu sous l’acronyme CASA et administré par l’ONG ARPOSAM vise une resocialisation des usagers de drogues et de toutes les autres formes d’addictions.

Ce deuxième centre pour personnes usagères de drogues en Côte d’Ivoire et en Afrique, entend accueillir le maximum de personnes qui s’injectent des substances psychotropes non médicalement autorisées

‘’Ce centre présentera une prise en charge holistique ; on aura un appui psychologique, médicale avec un service qui permettra aux usagers de drogues de se laver, de se resocialiser avec ses amis par des jeux ludiques, boire un café, manger et bien d’autres ; nous sommes déjà entre 20 et 25 personnes par jour mais il faut signifier que depuis le début du projet, nous avons déjà touchés près de 1080 personnes usagères de drogues’’ fait savoir Armel Doua, chef de projet à l’ONG APROSAM.

La stigmatisation et les préjugés, une isolation pour les personnes souffrant d’une addictologie.

‘’Il faut cesser de stigmatiser les personnes usagère de drogues ; elles ont des besoins spécifiques en santé, il faut plutôt les comprendre, ne pas les juger et pouvoir les accueillir au sein de la population’’ nous dit Marie Bonne Foy, coordonnatrice générale adjointe de médecin du monde.  

Plusieurs jeunes ex-drogués ont bénéficier des actions de l’ONG et aujourd’hui sont conscients des dangers auxquels ils étaient exposés.

‘’Ceux qui étaient dedans avant nous on dit que ça rendait supérieur, plus intelligent ; au fur et à mesure que les années passent, je constate que rien ne marche pour moi, je tourne en rond et je deviens nocif pour la société ; j’ai donc décidé d’arrêter et je me sens mieux aujourd’hui’’ nous confit un ex drogué sous le couvert de l’anonymat.

Faut-il le préciser, l’APROSAM intervient dans 33 districts et 4 régions sanitaires de la République de Côte d’Ivoire. Depuis plus de 10 ans APROSAM a mis en œuvre plusieurs projets de santé dans les domaines de la santé maternelle et infantile, santé de la reproduction, Vih/sida, Paludisme, les Fistules, VBG, Nutrition etc. avec des partenaires techniques tels que CARE International, Alliance Côte d’Ivoire, EGPAF, FHI 360, HEARTLAND, UNFPA, UNICEF, PUMLS. Les principaux bailleurs de l’ONG APROSAM sont : le Fonds Mondial, le PEPFAR , le système des Nations Unies et l’Union Européenne.

PAK

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