Jonas BAIKEH
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La cérémonie d'ouverture de la 18è édition du Ficad a lieu à Daoukro.
Le top départ de la 18ème édition du Festival International de la Culture et des Arts de Daoukro(Ficad) a été donné ce samedi 1er avril 2023.
Mais, en prélude, un séminaire de formation a été organisé à l’Hôtel de la Paix de Daoukro les jeudi 30 et vendredi 31 mars 2023, autour du thème : « Financement de la culture, promotion du patrimoine culturel et développement local ».
« Le Ficad a aujourd’hui 18 ans et après 18 ans nous constatons qu’il y a une floraison d’événements culturels dans toutes les localités de la Côte d’Ivoire. J’en suis fier parce que nous avons été humblement, l’un des précurseurs des festivals à l’intérieur de la Côte d’Ivoire et 18 ans d’affilé sans interruption, c’est une grâce de Dieu et c’est aussi par la volonté de partenaires qui nous font confiance », s’est félicité le député de Daoukro Akoto Olivier, initiateur de ce festival.
Accompagner les initiateurs
Pour qui, au regard de cette floraison de festivals en Côte d’Ivoire, il est important d’accompagner tous ces initiateurs qui veulent faire de la culture et de la promotion du tourisme, des activités à impact économique, social et communautaire dans leur localité, rapporte une bonne source à Daoukro. « Pour le faire, il faut avoir des rudiments, de la matière, un background. Nous profitons donc du Ficad avec l’appui d’experts nationaux de premier rang, celui du Ministère de la Culture et de la Francophonie de même que celui du Ministère du Tourisme et des Loisirs pour donner de la matière à tous ces opérateurs culturels et touristiques des différentes localités afin qu’ils bénéficient de formations, de quoi maintenir leur événement. Ce renforcement de capacité que nous donnons à travers ce séminaire, permettra à tous les animateurs socio-culturels des collectivités locales (mairies, des régions et des districts) même aux opérateurs culturels privés, de créer d’abord leur événement culturel, de lui donner un contenu et pouvoir le pérenniser.
Il a lancé un appel aux collectivités afin qu’elles s’approprient la promotion du patrimoine culturel qui impacte inéluctablement le développement local.
Pour preuve, aujourd’hui des festivals se créent, naissent et meurent quelques temps après. Pour avoir de la longévité, il faut avoir de la matière, des ressources, des aptitudes. C’est à travers ce séminaire de formation qu’on peut repartir avec tout ce qui est agrégat pour pouvoir implémenter de manière efficace son festival dans sa localité. C’est le volet scientifique du Ficad que nous amorçons avec ce séminaire », a-t-il expliqué. Puis, il a lancé un appel aux collectivités afin qu’elles s’approprient la promotion du patrimoine culturel qui impacte inéluctablement le développement local.
Notons que ce séminaire a vu la participation de sommités de la culture ivoirienne et du tourisme comme Maître Adépo Yapo, musicologue, compositeur, sénateur universel des arts de l’Unesco ; Docteur Alain Taï, docteur ès lettres, ingénieur culturel, expert en aménagement du territoire et médiation, conteur, orateur, formateur en art oratoire, artiste multidimensionnel et Docteur Tizié-Bi, docteur en développement culturel, Directeur du Musée National du Costume de Grand-Bassam et Docteur Aliman ,expert en gestion du patrimoine culturel et en développement culturel, pour ne citer que ceux-là.
