André HABA
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Le Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), la structure qui gère les intérêts juridiques des artistes a été secouée par une crise financière, lorsque Gadji Céli en était le Président du conseil d’administration (Pca) avant la crise postélectorale.
Une réponse claire du ''King''
Le principal soupçonné pour détournement, exilé depuis plus décennie, est rentré en Côte d’Ivoire il y a une plus d’une semaine. Pour un double concert prévu le 18 août au palais de la culture à Treichville et le 20 août 2023 au Sofitel hôtel ivoire.
Pour ce faire, l’artiste musicien a animé une conférence de presse où en marge, l’occasion était belle pour un confrère de revenir sur les soupçons détournement qui pesaient sur l’ancien Pca du Burida.
Sans-fuyants, l’auteur de la chanson à succès ‘’King Solo’’ a donné sa réponse.
« Je suis surpris et à la fois étonné qu’on me colle une affaire de 5 milliards détournés au Burida. Pendant un an et quatre mois de mon mandat, mon conseil d’administration et moi, nous avons renfloué les caisses du Burida avec 1 milliard 125 millions de francs Cfa. Et c’est uniquement les recettes de la zone gouvernementale pendant la rébellion. Parce qu’on n’encaissait pas dans la zone ex-cno… », a déclaré Gadji Céli.
Qui a ajouté : « En septembre 2010, il y avait le délestage. Et c’était compliqué de faire payer les gens. En octobre, c’était la période des élections, on n’a pas encaissé comme il se devait avec tous les mouvements. Et en novembre et en décembre, la situation s’est empirée. Alors que ce sont les trois mois de bonne saison pour le Burida. Et c’est donc sans ces trois mois que nous avons fait rentrés 1 milliards 125 millions de francs Cfa. Malgré tout, j’ai payé les employés, réglé les problèmes des artistes, payé les droits d’auteurs etc. Et j’ai restauré la maison y compris tous les nouveaux meubles de bureaux…Donc, allez-y comprendre que cela a nécessité des dépenses ».
Espérons que les gens ne reviendront plus sur cette affaire de détournement au Burida après ces explications un peu plus claires de Gadji Céli.
