L’été dernier, Pablo Longoria réussissait un nouveau grand coup en se faisant prêter, Eric Bailly par Manchester United, Éric. A Marseille, il est vrai que le défenseur international ivoirien arrivait avec une étiquette de joueur fragile physiquement, mais qui reste doté d’un talent indéniable. Probablement le meilleur, d’ailleurs, intrinsèquement de l’effectif de l’actuel 3e de la Ligue 1marseillais.
Oui, mais voilà, sa première partie de saison était jalonnée de beaux gestes défensifs, mais surtout de pépins physiques, dans la lignée de ses dernières saisons chez les Red Devils.
Alors, on s’est dit, à l’Om, qu’il fallait l’aider à se remettre mieux de ses petites blessures musculaires à répétition pour avoir un grand Bailly pour la seconde partie de saison. À Marbella, lors du stage pendant la Coupe du Monde 2022, aucun risque n’a été pris par le staff pour le défenseur central. Oui, il s’entraînait, mais à part, sur un petit terrain jouxtant le principal. Endroit où évoluaient aussi certains jeunes éléments marseillais pris pour faire le nombre dans le groupe. Il a donc repris trente minutes contre Toulouse, soixante-cinq contre Montpellier, puis est arrivée la Coupe de France. Contre Hyères, à Martigues, il s’est fait exclure pour un geste extrêmement dangereux, qui a envoyé son opposant à l’hôpital. Verdict de la commission de discipline de la Fff : 7 matches de suspension.
La misère de minutes depuis Paris
Tout de suite après, il a repris 45 minutes contre Clermont, puis 6 contre Toulouse, avant de sombrer, comme ses coéquipiers, face au Paris SG (0-3). C’est à partir de là qu’il a été rétrogradé dans la hiérarchie des défenseurs. Il est passé ainsi cinquième… sur cinq. Tudor lui préférant régulièrement Leonardo Balerdi, pourtant peu à l’aise à cette époque. S’il a joué deux matches presque pleins avec la Côte d’Ivoire (85 et 90 minutes), il n’a eu que des bouts de matches avec l’Olympique de Marseille. Son option d’achat ne sera pas levée en cette fin de saison et le pari a été raté. Autant malheureusement pour Éric Bailly, qui voulait se refaire la cerise, que pour Pablo Longoria.