Cela ressemblait grandement au match de la peur pour l’Algérie. Après son entrée en lice manquée et ce match nul face à l’Angola (1-1), la formation de Djamel Belmadi affrontait ce samedi à 14h le Burkina Faso qui s’est imposé face à la Mauritanie (1-0).
Un match difficile surtout dans des conditions climatiques dures mais que le sélectionneur algérien cherchait à ne pas dramatiser, expliquant qu’il restait encore un match par la suite.
Pour cette rencontre, Belmadi misait sur une composition différente du premier match. Bennacer blessé laissait sa place à Feghouli au milieu alors qu’on retrouvait toujours le trio Mahrez-Belaïli-Bounedjah devant. Chaïbi était également sur le banc, Zerrouki lui était préféré.
Du côté du Burkina Faso, Hubert Velud laissait encore Bertrand Traoré et Dango Ouattara sur le banc.
En début de match, et comme le craigniez les deux sélectionneurs, les conditions climatiques impactaient grandement le spectacle du match. Sous une chaleur assommante (35 degrés), aucune des deux équipes n’arrivait à enflammer la rencontre.
L’Algérie réussissait quelques combinaisons mais manquait clairement d’impact pour perturber une équipe burkinabée bien en place, mais inoffensive.
Les deux équipes multipliaient les longs ballons pour réduire les courses et ce match se jouait sur un faux rythme ou la moindre différence était gâchée par une imprécision technique.
Après les 45 premières minutes, c’est l’Algérie qui montrait le plus de choses sans trouver la faille. Pourtant, contre le cours du jeu, c’est Konaté qui ouvrait le score de la tête (45e, 1-0). Un but signalé hors-jeu avant d’être validé par le Var (arbitrage par assistance vidéo).
Bounedjah a porté l’Algérie
Une énorme désillusion pour les Algériens qui semblaient pourtant en place dans ce début de rencontre. On s’attendait alors à les voir retomber dans leurs travers de 2021.
Mais les Fennecs revenaient en seconde période avec beaucoup d’envie.
Baghdad Bounedjah, déjà très remuant lors de la première période, se démenait pour tenter d’égaliser.
L’attaquant d’Al-Sadd était récompensé dans ce match. Il profitait d’un cafouillage pour égaliser et relancer les siens dans ce match, voire même dans cette Can (1-1, 50e).
De quoi faire exploser de joie les supporters algériens présents sur place. Et surtout de quoi enflammer complètement le second acte.
Ce but redonnait confiance à une formation algérienne sur un fil mentalement. Mais au fur et à mesure que les minutes défilaient, l’Algérie semblait trop nerveuse et cela profitait à Issa Kaboré.
L’ancien de l’Olympique de Marseille obtenait un penalty après une grosse faute de Rayan Ait-Nouri.
Un penalty que transformait, comme au premier match, un certain Bertrand Traoré (2-1, 71e). On se dirigeait donc vers une victoire burkinabée et une nouvelle énorme désillusion pour l’Algérie.
Comme un symbole, Djamel Belmadi sortait Riyad Mahrez. Mais c’est encore Baghdad Bounedjah qui sauvait les siens. Il égalisait dans les dernières secondes (2-2) et permettait aux siens de ne pas tomber dans une crise avant même le dernier match.
Avec ce nul, le Burkina Faso manque l’occasion de se qualifier mais avance bien.
L’Algérie devra dans tous les cas gagner contre la Mauritanie lors de la dernière journée.