André HABA
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Deux jours après avoir déposé une plainte contre l’équipe de France U17 pour l’inclusion de Yanis Issoufou, qui avait déjà joué pour le Niger lors du tournoi Ufoa B qualificatif pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) U17 ou des cadets, la Fédération sénégalaise de football (Fsf) a fait volte-face.
Tout comme le Burkina Faso, qui avait initialement dénoncé cette infraction de la Fédération française de football (Fff), la Fifa (Fédération internationale de football association) a rejeté la plainte en raison du non-respect de l’article 9.3 du Règlement de la Compétition, qui exige le dépôt de plaintes cinq jours avant le début du tournoi.
Sénégal, la Fsf manifeste son incompréhension
Face à cette décision, les dirigeants sénégalais ont manifesté leur incompréhension, qualifiant l’article 9.3 « d’impertinent »: «Nous précisons que l’article 9.3 du Règlement de la Compétition est impertinent, car, comment une équipe peut faire une réclamation cinq jours avant une compétition sur une fraude qu’elle ignore et qui n’est établie d’ailleurs qu’à partir du moment où le joueur a effectivement participé à un match de ladite compétition et pas avant ?
Le fait de retirer le joueur pour les matches suivant l’infraction aux règlements ne change rien à la donne car la violation est déjà actée.
(…) Les éléments relatés dans votre courriel laissent au contraire entrevoir le sens de la décision qui est de ne pas sanctionner.
Au regard de tout cela, la Fsf décide de renoncer à sa saisine ce jour et demande à la Fifa de lui en donner acte », peut-on lire dans une correspondance adressée au Directeur de la Coupe du monde U17. Ayant précédemment reçu l’assurance de la Fifa, la France peut désormais se préparer en toute quiétude pour son quart de finale contre l‘Ouzbékistan ce week-end.
Les Bleuets avaient, rappelons-le, éliminé les Lionceaux d’Amara Diouf lors du tour précédent aux tirs au but (5-3) après avoir tenu bon pendant les 90 minutes réglementaires (0-0).
