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Avant CI vs Seychelles du 17 novembre : " il nous faut savoir terminer le travail"( Jean Louis Gasset)

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Jean Louis Gasset, sélectionneur des Éléphants de CI
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Les Éléphants de CI attaquent les Seychelles le 17 novembre prochain, dans le cadre de la 1ere journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026, zone Afrique. Avant cette échéance , le sélectionneur Jean Louis Gasset s'est confié au service de communication de la FIF. Voici quelques morceaux choisis

Deux matchs amicaux intenses en octobre contre le Maroc, demi-finaliste du Mondial au Qatar et contre l’Afrique du Sud, que retenez-vous essentiellement de ces deux rencontres ?

Le premier match, on jouait contre la référence du moment, l’équipe qui a montré l’exemple et qui a donné confiance aux équipes africaines en ayant un état d’esprit irréprochable. Contre cette équipe qui est actuellement la meilleure, nous avons proposé beaucoup de qualités dans le jeu. Nous nous sommes créé pas mal d’occasions et leur entraîneur a dit en conférence de presse « ils nous ont laissé en vie ». Et c’est la vérité, parce qu’on n’a pas su enfoncer le clou. On menait 1 à 0 et on aurait dû avoir un avantage plus conséquent. Donc à l’avenir, il va falloir savoir terminer le travail.

Le second match, nous avons joué avec pratiquement la même équipe. Les joueurs avaient un peu les jambes lourdes parce qu’on avait que deux jours pleins de récupération et ça a été difficile physiquement. C’était laborieux, on avait du mal à récupérer le ballon contre une bonne équipe, très technique et très à l’aise dans la transition. Elle nous a fait beaucoup courir pour récupérer le ballon. Mais le positif, ce sont les qualités mentales de nos joueurs. On était mené 0-1 et les changements à l’heure de jeu, qui ont emporté plus de dynamisme et de fraîcheur, nous ont permis d’égaliser. 

Si on schématise, je peux dire que sur le premier match, on a montré qu’on pouvait rivaliser avec une très bonne équipe au niveau du jeu, puisque c’est nous qui avions le ballon, la possession et les occasions de but. 

Et le deuxième match contre l’Afrique du Sud, c’est un scénario différent où on n’est moins bien rentré dans le match mais on n’a pas accepté de perdre. On a su mettre les ingrédients possibles pour revenir au score et jouer pour le gagner. Je retiens que ce sont deux matchs qui nous permettent d’avancer.

Les éliminatoires du Mondial 2026 débutent  en novembre. À quoi doit-on s’attendre ?

Pour la première fois, on va jouer deux matchs officiels. Puisque tous les matchs qu’on a joués, c’étaient des matchs amicaux et des matchs de poule où on était déjà qualifié. Par contre, ces deux matchs de novembre, il y aura un gain. En trois jours, on va jouer six points pour la qualification pour la Coupe du monde 2026. Ce qui nous amènera à appréhender le deuxième autrement.

Vous nous avez fait savoir que vous avez une palette d’une cinquantaine de joueurs à travers le monde. Comment arrivez-vous à tous les suivre ?

Avec le staff, on essaie de voir pratiquement tous les joueurs qui sont dans notre liste. Chacun a sa mission. Que ce soit Ghislain Printant, Emerse Fae, Alain Gouamené et Florian, chacun a sa mission. On se répartit les tâches sur le week-end pour voir pratiquement tous les matchs. C’est un gros travail qui s’étend parfois toute la semaine quand vous avez les joutes européennes. Après on échange entre nous sur ce qu’on a vu et on donne le groupe en ayant le plus de renseignements possible sur chacun des joueurs.

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La CAN approche inexorablement, qu’attendez-vous de vos joueurs et quel message souhaiteriez-vous leur envoyer ? 

Le message, c’est que les choix seront difficiles parce qu’il y a beaucoup de bons joueurs et il y a des postes qui sont triplés ou quadruplés. Nous leur demandons d’avoir du temps de jeu pour qu’ils soient en forme pour faire une compétition de ce niveau et de la régularité, c’est à dire enchaîner les matchs pour avoir du rythme. D’être en confiance quand ils vont arriver. Et cela passe par les résultats dans leurs clubs. Nous leur demandons encore et surtout d’avoir la mentalité voulue c’est à dire penser COLLECTIF !

Vous connaissez les attentes du public ivoirien. Un mot à leur endroit 

Nous sommes sur le bon chemin. On vient de jouer trois bonnes équipes : le Mali, le Maroc et l’Afrique du Sud. Contre le Mali, on a joué que 45 minutes. On n’a certes manqué d’efficacité mais dans le jeu, on était positionné.

Le Maroc, on a rivalisé et l’Afrique du Sud, même fatigué, on a su avoir les ressources pour revenir dans le match et tout mettre en œuvre pour le gagner. J’ai la certitude qu’on est en progrès. On avance et on sera prêt le 13 janvier.

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