André HABA
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L'armée a communiqué sur ces tirs entendus à Ouaga.
Dans la nuit du mercredi 29 mars, la population de la capitale du Burkina Faso a entendu des tirs au centre-ville.
La population de Ouagadougou a entendu plusieurs coups de feu dans la nuit du mercredi 29 mars, selon plusieurs médias locaux au Burkina Faso. Précisément au centre-ville de la capitale de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Ces coups de feu ont créé des paniques au sein de la population. « Les tirs entendus dans le centre-ville de Ouagadougou sont des tirs de sommations qui visaient à alerter un usager imprudent », a rassuré l’Etat-Major général des armées, dès les minutes qui ont suivi. « Les populations sont invitées à garder leur calme et à vaquer paisiblement à leurs occupations », a ajouté l’armée burkinabè.
. « Les tirs entendus dans le centre-ville de Ouagadougou sont des tirs de sommations qui visaient à alerter un usager imprudent »
Malgré tout, plusieurs personnes se sont retrouvées cette nuit notamment au rond-point des Nations-Unies de la capitale pour manifester, scandent-elles, leur soutien aux autorités de la transition, en particulier au Président Capitaine Ibrahim Traoré.
La psychose du 30 septembre 2022 encore dans les esprits
Il est clair qu’avec ces tirs entendus dans la nuit de ce mercredi ont créé la panique au sein de la population. Surtout la psychose du 30 septembre 2022 hante les esprits. En effet, il était environ 4 h 30, heure locale, ce vendredi 30 septembre 2022 lorsque des tirs ont commencé à résonner dans Ouagadougou. Selon des témoins, ils provenaient des environs de Kosyam, le palais présidentiel, et du camp Baba Sy, le quartier général du président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et de ses hommes. Autour de ce camp, mais aussi à d’autres endroits stratégiques de la capitale, comme le rond-point des Nations unies, des militaires se sont parallèlement déployés, empêchant toutes allées et venues. La Radiodiffusion télévision du Burkina (Rtb) n’émettait plus. La situation était confuse à l’époque. En clair, la population du pays des hommes intègres n’entend plus revivre cette situation.
André Lepro
