Max-Alain Gradel, vice-capitaine des Éléphants : « Je ne suis pas sûr de jouer la Can en Côte d’Ivoire… »

A l’issue du match victorieux (3-1) de la Côte d’Ivoire, Vnewsci.com a interrogé l’un des trois porteurs du brassard des Éléphants. Il se confie dans la zone mixte sans détours.
Quelle analyse faites-vous du match gagné contre les Comores ?
Honnêtement, nous avons souffert malgré la victoire de 3 buts à 1. Nous sommes tombés sur une très bonne équipes des Comores qui nous a posée énormément de problèmes. Mais, je le dis, la victoire est devant un somptueux et adorable public de Bouaké, je pense que c’est l’essentiel. J’espère qu’il a pris du plaisir.
Alors ce but encaissé est tâche d’huile…
Ouais…mais, c’est le foot ! On aurait bien voulu gagné sans encaissé. Je pense que dans l’ensemble, pour être honnête, les Comores méritaient de marquer et ils l’ont fait.
Le fait que les Éléphants soient d’ores et déjà qualifiés pour leur Coupe d’Afrique des nations (Can). Est-ce que cela ne vous permet pas de lever un peu le pied ?
C’est vous qui le dites. Sinon, nous jouons crânement sans avoir en tête que nous sommes qualifiés déjà. Ce sont des matchs importants pour nous. Cela nous sert de préparation certes, mais on a besoin de voir certains joueurs en situation de jeu.
Vous faites partie des capés de la sélection ivoirienne…est-ce que cela veut dire que Max-Alain Gradel a déjà ses deux pieds en sélection pour la prochaine Can en Côte d’Ivoire ?
(Rire). Non, mais vous plaisantez ou quoi ? La Coupe d’Afrique c’est encore très loin la. Beaucoup de choses peuvent se produire d’ici la date de la compétition. Pour être alors franc avec vous, je peux vous affirmer que je ne suis pas sûr de jouer la Can en Côte d’Ivoire.
Pourquoi… ?
Je le dis parce que tout peut arriver. Certes je veux jouer la Can mais, il faut être prudent. Je ne le souhaite pas mais, je peux me blesser par exemple ou être en méforme également ou bien même il y a des joueurs à mon poste qui sont mieux que moi. Tout va dépendre.
Un mot sur le match retour mardi chez les Comoriens ?
On sent que le match sera difficile..mais, nous sommes quand des Éléphants. On a peur de rien. Le plus important c’est de ramener la victoire de chez eux.
Interviews réalisé à Bouaké par
André Lepro, envoyé spécial