La sexagénaire de peau blanche fonctionne illégalement avec son Ong fictive. (Ph: Dr)
Les forces de l’ordre ont interpellé une dame sexagénaire pour des faits illégaux avec des enfants à Abidjan. Explications !
Suite à une publication sur les réseaux sociaux montrant des enfants sur une échelle et un autre en pleine activité sur une dalle, la police nationale s’est rendue sur les lieux et a pu interpeller l'auteur des faits. Il s'agit de d’une femme répondant aux initiales K.F.E.L, âgée de 60 ans. Elle est responsable d’une Ong (Organisation non-gouvernementale). Elle déclare avoir créé cette structure pour venir en aide aux enfants nécessiteux. Elle dit partager d’ailleurs chaque lundi un repas avec ces enfants et pendant les fêtes. Elle affirme également que lorsque les enfants viennent partager le repas avec elle, ceux-ci profitent pour faire les petits travaux de son Ong, qui lui sert aussi de domicile.
la responsable de cette Ong utilise les images des enfants pour recueillir des fonds à des fins personnelles
C'est ce qui s'est donc passé sur la vidéo diffusée le lundi 24 avril 2023 où un des enfants est monté sur la dalle pour nettoyer une pancarte. Malgré tous les risques graves que cela peut comporter.
Cette Ong existe de manière illégale
Selon une information de source sécuritaire, cette Organisation non-gouvernementale (Ong) exerce ses activités de façon illégale. Autrement dit, elle ne possède aucun agrément pour exercer. En effet, la responsable de cette Ong utilise les images des enfants pour recueillir des fonds à des fins personnelles. Aucun enfant n'a été trouvé dans cette Ong, lors de son interpellation. Elle a été conduite au Parquet devant le procureur ce mercredi 26 avril 2023 afin de répondre de ses actes. Et pourquoi pas, savoir si elle exerce ses activités de cette Ong fictive en complicité avec d’autres personnes ici ou ailleurs. C’est le lieu de rappeler qu’une Organisation non-gouvernementale doit se munir de documents administratifs pour fonctionner. Auquel cas, elle fonctionnera de façon illégale.
André Lepro