Un nouveau né parmi les jumeaux n'a pas survécu avec sa mère. (Ph: Dr et d'archives)
Il y a eu Katchoônon, un village de Katiola, au Nord de la Côte d'Ivoire, une énorme tristesse et une grande désolation au sein de la population villageoise. A cause du décès en couche d'une élève qui a donné naissance à des jumeaux.
La date du jeudi 13 avril 2023 restera à jamais gravée dans les mémoires collectives de la population villageoise de Katchoônon. Ce village de la ville de Katiola, région Nord de la Côte d'Ivoire a venu une scène des plus douloureuses à accepter. En effet, ce jour-là une jeune fille en classe de 4e au collège Thomas D'Aquin. Malheureusement, les parents ne la jeune fille, n'ont pas pris toutes dispositions pour l'accompagnement de leur enfant.
Finalement le pire survient...
La légèreté de ses parents vont permettre au pire d'arriver... malheureusement.
"Un premier bébé prématuré sorti ne survivra pas. Le second lui sort vivant mais, sa maman, qui a perdu énormément de sang selon certains témoignages, ne va pas survivre malheureusement."
En effet, une fois arrivée au Centre hospitalier régional (Chr) de Katiola, les sages-femmes accoururent au chevet de la fille vont constamment qu'elle s'apprête à mettre au monde des jumeaux. Un premier bébé prématuré sorti ne survivra pas. Le second lui sort vivant mais, sa maman, qui a perdu énormément de sang selon certains témoignages, ne va pas survivre malheureusement. Elle décède à cause de cette perte énorme de sang.
Un auteur de la grossesse inconscient
L’histoire autour de la grossesse de Miomé est révoltante. Selon sa tante, l’auteur de la grossesse ne l’a pas reconnu. De sorte que, faute de moyens, Miomé n’a eu droit à aucun rendez-vous médical afin de consulter un gynécologue pour la suivie de la grossesse dans les normes.
"Selon sa tante, l’auteur de la grossesse ne l’a pas reconnu...".
Elle ignorait même qu’elle attendait des jumeaux.
Tout Katiola parle de cette histoire. Pour beaucoup, il faut traduire le présumé père indigne devant les tribunaux. D’ailleurs, ce dernier, instituteur dans le village se serait déclaré responsable de la grossesse juste la veille du drame. Pour d’autres , « tout est œuvre de dieu » et qu’il faut pardonner.
L'on retient que tout le village reste jusqu'à ce jour inconsolable.
André Lepro