La ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a dit sa satisfaction face aux indicateurs de cette enquête.
« Le taux de mortalité maternelle qui était l’un des plus élevés de la sous-région a été quasiment divisé par 2 entre 2012 et 2021, passant de 614 à 385 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Pour ce qui est de la mortalité des enfants de moins 5 ans, le taux est passé de 108 en 2012 à 74 en 2021. La prévalence contraceptive moderne connaît une augmentation, passant de 14% en 2012 à 18% en 2021 », s’est réjouie Nialé Kaba dans des propos accordés au site gouvernemental.
La prise en charge des femmes enceinte est en nette progression. Avec 56% des femmes enceintes qui réalisent plus de 4 visites prénatales en 2021 contre moins de 43% en 2012. Tandis que la proportion d’accouchement à domicile bien encore élevé a baissé passant de 40% en 2012 à 19% en 2021.
« Ces résultats montrent qu’il faut consolider les acquis et poursuivre les efforts à travers les implications d’une politique et les actions prioritaires à identifier ensemble », a-t-elle souligné.
Et d’ajouter que l’amélioration de la qualité et l’humanisation des soins sont une exigence pour la santé et le bien-être de chaque femme et chaque enfant, en particulier les mères et les nouveau-nés.
L’implication remarquable des Etats-Unis
L’ambassadrice des Etats-Unis, Jessica Davis Ba, a promis le soutien de son pays à la Côte d’Ivoire à travers l’Usaid. « Nous sommes vos partenaires pour atteindre les objectifs de santé que le pays s’est fixés », a-t-elle soutenu.
Le directeur de cabinet-adjoint du ministère de la Santé, a dit attendre du dialogue, « la définition d’action stratégiques basées sur les résultats de l’Eds 2021 pour permettre d’affiner et d’ajuster nos interventions en faveur des populations les plus vulnérables et ainsi améliorer les indicateurs ».