Ces résultats ont été livrés, le jeudi 09 novembre 2023 à Abidjan-Cocody, par N'Da Bindé Nadia, cheffe de cabinet de la Première Dame Dominique Ouattara, Présidente du Comité national de Surveillance des Actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), à l’occasion de la célébration officielle de la 22ème Journée Mondiale de Lutte contre la Travail des Enfants (JMTE) 2023 placée sous le thème : « Justice pour tous : éliminons le travail des enfants »
Une reconnaissance à l'international
« Les efforts de notre pays ont été reconnus par le Gouvernement américain, car sur un total de 131 pays évalués, la Côte d’Ivoire fait partie des quatre premiers pays au monde et le seul pays du continent africain ayant reçu la note la plus élevée d’avancée significative du Département du Travail des Etats-Unis d’Amérique, au cours de la période de rapport de 2022 en matière de lutte contre le travail des enfants. Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire a même dépassé la valeur de référence des protections minimales acceptables nécessaires pour recevoir la plus haute évaluation du Bureau des affaires internationales du travail du Département du Travail des Etats-Unis », s’est-elle félicitée.
Représentant le ministre de l'Emploi et de la Protection Sociale, Adama Kamara, président du Comité interministériel de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants, Aubin Tapé Gnoléba, Directeur de cabinet, a dit que le pays s’est doté d’une Stratégie nationale pour une Cacaoculture Durable (SNCD), d’un coût global d’environ 2 000 milliards de FCFA dont 500 milliards consacrés au volet travail des enfants.
Les efforts de notre pays ont été reconnus par le Gouvernement américain
Notre pays, a-t-il poursuivi, dispose aussi d’un mécanisme national d’alerte précoce, de collectes de données, d’intervention et de décision, dénommé Système d’Observation et de Suivi du Travail des Enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI) : « A ce jour, le déploiement de ce mécanisme a permis la création de 111 comités départementaux, 42 comités sous-préfectoraux et 304 comités villageois de suivi du travail des enfants ».
Source : CICG