« La FIACAT et l’ACAT Côte d’Ivoire, reconnaissantes des efforts importants consentis par la Côte d’Ivoire dans l’abolition de la peine de mort, voudraient l’exhorter à déposer l’instrument de ratification de ce traité international interdisant la peine de mort auprès du Secrétaire général des Nations unies afin de parachever le processus d’adhésion dudit traité.
Déposer l’instrument de ratification de ce traité
Et à prendre sa place d’État champion de l’abolition de la peine de mort dans la campagne visant l’adoption par l’Union africaine du projet de Protocole additionnel à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples portant sur l’abolition de la peine de mort en Afrique », a plaider Paul Kouadio Koffi, président de l’Acat.
La FIACAT et l’ACAT Côte d’Ivoire, reconnaissantes des efforts importants consentis par la Côte d’Ivoire dans l’abolition de la peine de mort.
Il a expliqué que la Côte d’Ivoire est un pays traditionnellement abolitionniste. La peine de mort n’y a jamais été appliquée. « Dans les différentes révisions constitutionnelles intervenues depuis 2000, elle a toujours réitéré sa volonté abolitionniste. Cela est clairement affirmé à l’article 3, alinéa 3 de l’actuelle Constitution : « la peine de mort est abolie ».
Cette volonté abolitionniste est aujourd’hui affichée au niveau international à travers le vote à l’unanimité des deux chambres du Parlement ivoirien le 05 juin 2023, du Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort (OP2-PIDCP) », a-t-il fait savoir.
Avant d’ajouter : « Cependant, pour marquer son engagement en l’abolition définitive et irréversible de la peine de mort à travers l’adhésion de l’OP2-PIDCP, la Côte d’Ivoire doit encore déposer l’ instrument de ratification auprès du Secrétaire général des Nations unies ».