Plus de 1 800 personnes de 121 pays, ont participé au 9e anniversaire du sommet mondial pour la paix d’HWPL du 18 septembre, qui s'est tenu à Incheon, en Corée du Sud, du 18 au 21 septembre. Une délégation ivoirienne constituée de près d'une dizaine de personnes venant du gouvernement et de la société civile, a honoré cet évènement par sa présence. Nous pouvons citer notamment le directeur général de la réconciliation, M. Touhou Théophile, représentant du Ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, M. Kramo Kouassi, maire de la commune de Bocanda, des leaders de la jeunesse, des femmes et des leaders religieux.
Plus de 1800 personnes venant de 121 pays ont pris part à ce 9eme anniversaire du sommet mondial pour la paix
Au cours de cet événement sur le thème de la "Mise en œuvre d'une stratégie multidimensionnelle pour une paix institutionnelle", des dirigeants et des experts dans les domaines du droit international, de la religion, de l'éducation, de la jeunesse, des femmes et des médias ont participé à une trentaine de sessions sur quatre jours. Les participants se sont engagés dans des discussions, adaptées non seulement aux domaines mais aussi aux pays, sur des stratégies pratiques et viables pour établir un droit international juridiquement contraignant pour la paix.
Lors de la conférence de presse , M. Lee Man-hee, président d’HWPL, a exhorté les hommes politiques et les dirigeants des pays à travailler ensemble pour la paix en appelant à la mise en œuvre d'action, en s'appuyant sur son expérience personnelle en tant qu'ancien combattant, ayant été témoin des dures réalités de la guerre.
"Pourquoi la vie des jeunes devrait-elle être sacrifiée à la guerre ? Qu'est-ce que la politique et à qui sert-elle ? Lorsque la guerre éclate, ce ne sont pas les hommes politiques qui partent au combat, mais des jeunes qui n'ont jamais fleuri auparavant qui sont sacrifiés. La paix ne s'obtient pas uniquement par des mots. En promulguant le droit international, nous devons laisser la paix en héritage à la communauté mondiale où vivront nos descendants" a-t-il déclaré.
Nous devons laisser la paix en héritage à la communauté mondiale
En effet, l'ONG a proposé en 2016 un outil juridique appelé DPCW (déclaration pour la paix et la cessation des guerres) qui a pour but de renforcer le droit international actuel et parvenir à une loi pour la paix. A cet effet, le directeur générale de la réconciliation et les autres représentants de la Côte d’Ivoire ont signé une déclaration commune pour soutenir la DPCW et les initiatives de paix dans leur pays.
La DPCW a reçu environ 900 000 soutiens de la société civile dans 176 pays ainsi que du Parlement centraméricain, a rapporté Kang Tae-ho, directeur général de HWPL. Il a également évoqué le cas de Mindanao, qui est un exemple d'accord de paix obtenu par l’ONG au niveau privé.
Le Directeur Général de la Réconciliation qui s'est exprimé sur la session de travail spéciale pour la Côte d'Ivoire a mentionné que « le ministère de la réconciliation est un ministère qui œuvre à la paix et à la cohésion entre les ivoiriens sous la houlette de S.E M. le président de la république Monsieur Alassane Ouattara ». Il poursuit en disant que « la Côte d'Ivoire étant un pays de paix, qui a fait de la paix une religion depuis le premier président, feu le président Felix Houphouët Boigny, ne peut que s'inscrire dans une dynamique qui vise la paix et la cessation des guerres ». Il termine en précisant que sous le contrôle et la bienveillante attention de M. le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale M. Kouadio Konan Bertin, la Côte d'Ivoire certainement verra dans un avenir proche comment prendre sa part et soutenir cette déclaration.
Quant au maire de Bocanda, M. Kramo Kouassi, il a exprimé sa joie et un sentiment de fierté d’avoir participé à « un projet d’une si grande importance pour le monde entier quand nous connaissons le degré de violence dans lequel la génération que nous connaissons maintenant est plongée ». Il poursuit qu’il est très reconnaissant envers l’ONG du prix de la paix qu’il a reçu, prix qui « distingue et encourage la commune de Bocanda à persévérer dans la voie de la recherche de la paix ». Il finit en rappelant que « Bocanda est engagée à travailler au maintien de la paix déjà au plan local et s’associe à toutes les batailles pour la survenue de la paix au plan mondial. C’est cet engagement que HWPL a voulu reconnaitre en accordant cette plaque ».
L'ONG a signé des protocoles d'entente avec 18 organisations dont 5 ministères de l'éducation nationale du gouvernement central, 3 commissions nationales de pays auprès de l'Unesco et 10 ministères de l’éducation supervisés par des villes et des Etats.