Le commandant de la Brigade de Contrôle rapide (BCR) du ministère en charge du Commerce, Armand Alexandre Koffi, a fait ce point, lors de son intervention, le mardi 1er août 2023 à Abidjan-Plateau, à la conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommée ‘’ Tout Savoir Sur’’, retransmise en direct sur les pages officielles Facebook, Twitter et YouTube du gouvernement et en présence des journalistes.
Une implication de chaque citoyen
« Désormais chaque citoyen, au travers de cette application, pourra être impliqué dans les efforts de lutte contre la vie chère. Le consommateur, à travers une action de signalement, via l’application Contrôle citoyen, permet le déploiement immédiat d’une équipe de contrôleurs. Cette application vise à décourager toutes les velléités inflationnistes de la part des opérateurs économiques indélicats. C’est un élément de dissuasion et de répression essentiellement réservé aux consommateurs. Mais, il peut être utilisé par tous les usagers, consommateurs, grossistes ou détaillants », a expliqué Armand Alexandre Koffi.
Précisant que la BCR a été créée, le 27 octobre 2022, pour apporter des réponses aux plaintes ou alertes des consommateurs face à la multiplication des pratiques commerciales illicites, il a ajouté que l’application mobile « Contrôle Citoyen » permet de faire trois principaux types de signalement. Notamment les pratiques de prix illicites, les défauts de publicité des prix et les produits périmés, avariés et/ou corrompus.
Complémentaire à la ligne verte « 1343 », « Contrôle citoyen » est plus pratique en raison de l’anonymat qui est mieux conservé, de la fiabilité eu égard aux éventuels problèmes de réseau mobile, à sa permanence vu le fait qu'à toutes les heures une dénonciation pourrait être faite et à la réduction des canulars à cause de l’inscription initiale.
« Nous invitons l’ensemble des consommateurs à s’approprier véritablement cet outil qui est le leur », a insisté Armand Alexandre Koffi.
C’est un élément de dissuasion et de répression essentiellement réservé aux consommateurs
Concernant les amendes, selon lui, elles vont « de 100 000 à 50 millions de FCFA pour les pratiques de prix illicites, mais ne sont pas assorties de peine privative de liberté ».
Pour rappel, les produits de grande consommation, soumis à la réglementation de la concurrence et au plafonnement des prix sont notamment le riz, le sucre, la tomate concentrée, le lait, les pâtes alimentaires, l'huile de palme raffinée et la viande de bœuf quelle que soit leur dénomination commerciale. Les produits réglementés tels que la bouteille de gaz sont aussi concernés par la dénonciation.
Source : CICG