Brice GNAHOUA
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Abidjan, Cocody-Angré. À la salle de formation de Studio Mozaik, une séance de travail sur l'avènement des fake-news en Côte d'Ivoire qui a réuni plusieurs journalistes et une délégation américaine, initiatrice du projet.
Les fake-news, un mal présent en Côte d'Ivoire
Après les civilités et la présentation du projet de lutte contre les fake-news en Afrique de l'Ouest, les échanges ont démarré.
À l'unanimité, les participants ont relevé que les fake-news sont une réalité en Côte d'Ivoire.
Que ce soit dans un cas de malinformation, de mésinformation ou de désinformation, les fake-news pullulent dans tous les domaines sociaux. Les réseaux sociaux favorisent aussi parfois la manipulation de certains internautes.
Ce qui crée les "badbuzz" et des troubles sociaux. Surtout en période électorale où on assiste à des conflits communautaires et des pertes en vies humaines, pour une information fausse ou sortie de son contexte et non vérifiée par les partisans.
À la suite de l'état des lieux et de l'énumération des conséquences graves des fake-news en Côte d'Ivoire, les journalistes ont fait quelques propositions de solutions pour lutter efficacement contre les fake-news. L'éducation des populations et des jeunes (élèves) notamment, la sensibilisation, l'adaptation des contenus en fonction de la cible, la spécialisation d'un plus grand nombre de journalistes en fact-cheking et la mutualisation des forces des médias sont entre autres les armes de lutte contre les fake-news proposées aux Américains.
Vivian Walker, Directrice Exécutive de U.S Advisory Commission on Public Diplomacy s'est réjouie de la rencontre qui a duré une heure environ. Elle a trouvé intéressantes et pertinentes les propositions qui lui ont été faites. La cheffe de la délégation américaine compte s'en servir dans sa lutte contre les fake-news en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest. << On sait tous que les fake-news sont un danger pour le monde entier. Avec tout ce qui vient de se dire, c'est un fléau en Afrique. Donc il s'agit pour nous d'enquêter afin de mieux comprendre comment il impacte chaque population. Après nous devons mener les actions sur le terrain. Il était donc important d'entendre les jeunes, les journalistes, les acteurs de la société afin d'apporter une solution adéquate au problème des fake-news dans le pays et dans la sous région.>> A affirmé Mme. Walker.
Comme elle, les membres de sa délégation et les journalistes participants ont bien apprécié les échanges autour des fake-news. Un mal qui exige la mutualisation des forces de tous pour le freiner.
Après son séjour en Côte d'Ivoire, Mme Walker s'en ira pour un autre pays de l'Afrique de l'ouest pour poursuivre son enquête.
