L'hypertension artérielle, ou haute pression sanguine, se caractérise par une pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères. En situation de stress ou durant un effort physique, il est normal que la tension artérielle s’élève. Mais chez les personnes hypertendues, la tension reste élevée en tout temps, même au repos ou en l’absence de stress.
Un facteur de risque pour plusieurs maladies
À long terme, l’hypertension artérielle est un important facteur de risque pour plusieurs maladies :
troubles cardiaques et vasculaires (angine, infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral). Une tension artérielle élevée signifie que le sang exerce une pression plus forte sur la paroi des artères, ce qui les fragilise et augmente le risque que l’artère se bloque par athérosclérose ; insuffisance cardiaque. En imposant un surcroît de travail au cœur, l’hypertension artérielle peut provoquer un épuisement du muscle cardiaque ; problèmes aux reins (insuffisance rénale) et aux yeux (lésions à la rétine pouvant mener à une perte de la vue).
Encore une fois, en raison de la fragilisation des vaisseaux sanguins.
Comme l'hypertension artérielle ne s’accompagne généralement d’aucun symptôme, un nombre important d’hypertendus ignorent leur état. C’est d'ailleurs pourquoi on la surnomme le « tueur silencieux ».
Mieux comprendre la mesure de la tension artérielle
La tension artérielle se compose des pressions systolique et diastolique, lesquelles sont mesurées en millimètres de mercure, ou mmHg.
La pression diastolique est la pression qui continue de s’exercer sur les artères entre chaque contraction
La pression systolique correspond à la pression du sang quand le cœur se contracte et envoie le sang dans les artères. Elle assure un apport de sang partout à travers le corps ;
La pression diastolique est la pression qui continue de s’exercer sur les artères entre chaque contraction. À ce moment, le cœur se détend et reprend son volume, ce qui permet aux cavités cardiaques de se remplir de sang. Cette pression tend à augmenter avec l'âge, mais passé le cap de la soixantaine, elle diminue graduellement en raison de l'affaiblissement des vaisseaux sanguins du corps.
Ainsi, lorsqu’on parle d’une tension de 120/80, 120 correspond à la pression systolique, et 80 à la pression diastolique.
Source : Passeport santé