Portrait

Guinée : Ce que Doumbouya Mamadi, le chef de l’Etat a apporté de positif au pays

Mamadi Doumbouya, né dans les années 80 à Bananköröda dans la ville de Kankan, est un militaire et homme d'État guinéen. Il est nommé commandant du Groupement des forces spéciales de l’armée guinéenne en 2018 et obtient le grade de colonel en 2020. En 2021, il conduit un coup d'État contre le président Alpha Condé, et il devient le président du Comité national du rassemblement pour le développement (Cnrd) et président de la Transition. Faisons mieux connaissance avec un chef d’Etat qui a révolutionné son pays à travers sa griffe.

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La république de Guinée est dirigée d’une main de fer par Doumbouya Mamadi, le tombeur d’Alpha Condé en 2021. Depuis le nouvel homme fort de ce pays riche par son sous-sol, le pays a retrouvé une certaine envie d’y vivre grâce à une certaine révolution à tous les niveaux.

Sous sa responsabilité, plusieurs entreprises ont été créé grâce notamment à la facilité administrative. Entouré de technocrates dont de nombreux cadres guinéens ont été formés à l’étranger, Doumbouya Mamadi, devenu général en janvier dernier, fait respecter son pays en interne comme externe.

Il a imposé sa vision de sorte qu’au plan sécuritaire, son peuple vit en paix dans la quiétude.

Les investisseurs de toutes les nationalités n’ont pas peur de venir investir dans la pays grâce à un environnement paisible sans bruit de bottes.

Formé en France, en Israël et au Gabon

Le colosse Doumbouya au physique d’athlète de haut niveau, entame un véritable ballet de formations qui le conduit notamment à l’Académie de sécurité internationale en Israël, ou encore à l’Ecole d’Etat-major de Libreville, au Gabon.

Et en 2017-2018, il intègre la 25e promotion de l’Ecole de guerre française.

« Comme beaucoup d’officiers de sa génération, c’est un militaire qui est passé par des formations très éclectiques », confie Emmanuel Dupuy, président de l’IPSE, l’Institut Prospective et Sécurité en Europe.

Mais surtout, lors d’un colloque organisé en novembre 2017, à Paris, par l’Emsome, l’Etat-major Spécialisé pour l’Outre-mer et l’Etranger, Mamady Doumbouya, qui représente alors l’ensemble des stagiaires africains, fera un discours très remarqué.

La création des forces spéciales et le début des dissensions

À son retour en Guinée, en 2018, Mamady Doumbouya est non seulement promu lieutenant-colonel, mais il se voit également confier la création et la direction du bataillon des forces spéciales.   

Cette année-là, il participe à une formation organisée au Burkina Faso par l’armée américaine, et réservée en particulier aux commandants des forces spéciales de la région.

« C’est à cette occasion que le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya et l’actuel leader de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, se sont liés d’amitié », nous confie Mamadou Aliou Barry, directeur du Centre d’analyse et d’études stratégiques de Guinée.

Toujours en 2018, à l’occasion de la fête nationale du pays, les populations guinéennes découvrent avec stupeur le bataillon des forces spéciales, avec à sa tête le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, lors du défilé militaire au stade du 28 septembre.

Un peu plus d’un an après, les protestations nées de la volonté du président Alpha Condé de modifier la Constitution afin de briguer un troisième mandat consécutif, le poussent à dévier les forces spéciales de leurs missions originelles.

Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, qui a pris le pouvoir en Guinée-Conakry, le dimanche 5 septembre 2021, a été découvert par les Guinéens le mardi 2 octobre 2018 à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de l'indépendance au stade du 28 septembre situé dans la capitale.

A la tête d'un groupe d'hommes en uniforme encagoulés composant les Forces spéciales, se trouvait le colonel Mamady Doumbouya. Ses forces spéciales ont arrêté le président Alpha Condé, suspendu la Constitution et dissout le gouvernement et toutes les institutions du pays.

Cet officier de l’armée guinéenne d’une quarantaine d’années, nommé commandant du Groupement des forces spéciales de l’armée guinéenne en 2018, faisait partie de la Légion étrangère française où il a évolué jusqu'au grade de caporal-chef.

C’est un officier breveté de l’Ecole de guerre, possédant plus de quinze années d’expérience militaire, notamment lors de missions opérationnelles (Afghanistan, Côte d’Ivoire, Djibouti, République Centrafricaine) et de protection rapprochée (Israël, Chypre, Royaume-Uni, Guinée).

Le lieutenant-colonel Doumbouya, est titulaire d’un Master 2 (bac + 5) défense et dynamiques industrielles à l’Université panthéon Assas Paris II, expert de la défense en management, commandement et stratégie.

Ce colosse au physique impressionnant est instructeur commando à la légion étrangère française.

Mamady Doumbouya a brillamment accompli la formation de spécialiste en protection opérationnelle à l’Académie de Sécurité Internationale (Israël), le cours de formation des commandants d’unité à l’Ecole d’application de l’infanterie (E.A.I. – Sénégal) et la formation d’officier d’état-major (Eeml Libreville) et l’Ecole de guerre de Paris.

Ce béret rouge assumait la lourde tâche d’encadrer cette nouvelle unité des Forces armées guinéennes, qui était jusque-là méconnue du grand public.

De la Légion de l’armée française au Gps guinéen

En 2018 il a été rappelé en Guinée pour prendre la tête d'un corps d’élite créé par Alpha Condé à la même année : le Groupement des forces spéciales (GPS).

Il a donc quitté la légion étrangère de l’armée française pour répondre à l’appel de son pays.

Mais ses déboires avec Conakry ont commencé en mai 2021 avec sa volonté d'autonomiser le Gps par rapport au ministère de la Défense, ce qui avait suscité la méfiance du pouvoir de Conakry.

« Lorsque le peuple est écrasé par ses dirigeants avec la complicité des juges, il revient à l’armée de rendre au peuple sa liberté, a dit Jerry Rawlings. Le Groupement des Forces Spéciales n’a fait qu’assurer sa mission républicaine de protéger le peuple de Guinée », a dit dans un tweet, le chef de la junte et désormais l'homme fort de la Guinée.

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Le chef de l'Etat guinéen a donné de la fierté à sa population qui vit sans crainte.

 

 

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