Politique

Coup d’Etat au Gabon : Les États-Unis suspendent la totalité de leur aide au développement

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Le chef de la junte au pouvoir au Gabon a été reçu par l'ambassadeur des États-Unis dans son pays. (Ph:Dr).
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Après avoir suspendu une partie de leur aide étrangère au Gabon, les États-Unis ont annoncé lundi en couper l'intégralité après le coup d'État dans le pays, le 30 août. Libreville ne recevait cependant que peu d'aide américaine, contrairement à d'autres pays comme le Niger.

Les États-Unis ont coupé lundi 24 octobre l'intégralité de leur aide au Gabon en réponse au coup d'État du 30 août dans le pays d'Afrique centrale, indiquant cependant être prêts à revenir sur leur décision en cas de progrès démocratiques.

Washington, qui avait déjà stoppé une partie de son aide étrangère fin septembre, a formellement déclaré qu'un coup d'État avait eu lieu au Gabon, ce qui implique selon la loi américaine de mettre un terme à toute aide non humanitaire.

« Nous la reprendrons en même temps que des actions concrètes du gouvernement de transition vers l'établissement d'un régime démocratique », a indiqué dans un communiqué le porte-parole du département d'État, Matthew Miller qu’a cité le confrère de ‘’France 24’’. « Les États-Unis soutiennent le peuple gabonais dans ses aspirations démocratiques, à la prospérité et à la stabilité », a-t-il ajouté.

Une aide américaine limitée

Le 30 août, l'armée gabonaise a renversé le président Ali Bongo Ondimba au pouvoir depuis 14 ans, un coup d'État dénoncé par la communauté internationale.

L'ancien chef de l'État avait été proclamé vainqueur d'une élection présidentielle largement critiquée pour des irrégularités.

Le Gabon, terre riche en pétrole, ne recevait que peu d'aide américaine, contrairement à d'autres pays comme le Niger, qui a aussi connu un coup d'État fin juillet.

Le nouveau Premier ministre gabonais nommé par l'armée, Raymond Ndong Sima, a appelé à distinguer les coups d'État.

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L'intervention des militaires au Gabon était un "moindre mal" pour éviter un "embrasement" face à un "énième hold-up électoral", a-t-il affirmé à la tribune de l'Onu en septembre.

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