(…) Notre session se tient dans un contexte de grande incertitude pour notre planète et pour nos Etats, confrontés à de crises de grande ampleur. Cette situation entrave significativement la mise en oeuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies sur le développement durable et limite notre capacité à relever collectivement ces défis.
Manquer à l’appel
A l’heure du bilan, nous devons nous rendre à l’évidence, que les ressources attendues pour le financement de cet important agenda manquent à l’appel, notamment pour les pays en développement. Face à ce constat, il nous faut agir vite et faire preuve de solidarité, afin que le financement des Objectifs du Développement Durable (ODD) soit pérenne et prévisible. La noble ambition de l’agenda 2030 ne peut continuer d’être tributaire des dépenses de sécurité qui augmentent, d’année en année, à travers le monde.
Face à ce constat, il nous faut agir vite et faire preuve de solidarité, afin que le financement des Objectifs du Développement Durable (ODD) soit pérenne et prévisible.
C’est pourquoi, ma délégation salue la pertinence du thème de cette 78ème session de l’Assemblée générale, qui nous invite à davantage d’engagements et d’efforts, pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. Nous devons, pour cela, réduire sans délais, le coût des conflits qui minent le développement de nos pays, en privilégiant la prévention des conflits et les mécanismes de leur règlement pacifique.
Dans le même temps, nos gouvernements doivent renforcer la résilience de nos économies, afin qu’elles contribuent au financement des ODD. C’est dans cette perspective que la Côte d’Ivoire accueille, avec un intérêt tout particulier, la proposition du Secrétaire Général d’un Nouvel Agenda pour la Paix, destiné à repenser nos priorités en matière de préservation et de consolidation de notre sécurité collective (…)