Jonas BAIKEH
ce contenu
« La CEI peut être à la hauteur. Les Ivoiriens qui la dirigent peuvent être à la hauteur, ce sont des gens qui ont assez de compétences (…) Mais, ils ont fait un choix. Le choix de la fraude. Mais, ce sont des choix que les gens font », s’est plaint le président Gbagbo.
Choix de la fraude
Puis, il a fait cette observation : « Nous avons pris une décision : Plus jamais nous ne manquerons les élections. On ne peut plus manquer des élections ; Donc, nous dénonçons les fraudes, les carences mais, nous continuons à aller aux élections. Parce que de deux mots, il faut choisir le moindre ».
Soulignons qu’au cours de cette rencontre l’ancien président ivoirien a rendu un vibrant hommage à Henri Konan Bédié, décédé le 1er août 2023.
C’est en 1990 que j’ai connu personnellement Henri Konan Bédié, quand j’ai été élu député. Il était président de l’Assemblée nationale. C’est en ce moment- là que je l’ai connu.
« C’est en 1990 que j’ai connu personnellement Henri Konan Bédié, quand j’ai été élu député. Il était président de l’Assemblée nationale. C’est en ce moment- là que je l’ai connu. Je le trouvais sympathique », s’est souvenu Laurent Gbagbo. Qui a rendu un bel hommage à l’illustre disparu. « Bédié est parti, mais, je voudrais saluer son épouse. C’était une bonne épouse pour son mari, il me l’a souvent dit. Elle était très attachée à lui. Je la salue, je salue tous leurs parents », a-t-il souligné.
Par ailleurs, Laurent Gbagbo s’est souvenu qu’au moment du décès du président Félix Houphouët Boigny, en 1993, il a été du côté du président Bédié conformément à la constitution ivoirienne. « Je pense que dans ce pays, pour pouvoir avancer, il faut respecter les lois. Or, la loi fondamentale qui est la constitution désignait Henri Konan Bédié comme successeur d’Houphouët qui était le président de l’Assemblée nationale. Et, j’ai fait savoir à tous les acteurs politiques de cette époque-là », a-t-il fait remarquer.
Concernant les évènements de 1999 qui ont marqué la chute de Konan Bédié par un coup d’Etat militaire, Laurent Gbagbo a fait cette observation : « Que je n’ai pas assez soutenu Henri Konan Bédié ? C’est possible, c’est même vrai, mais, et alors ? Sur la route de l’avancée politique d’un homme ou d’u parti, il y a des moments, où il s’appui sur tel ou sur tel autre. Ce n’est pas grave. Moi aussi, je peux citer des cas où je n’ai pas été soutenu. Je ne le ferai pas parce que je ne sui pas venu ici pour régler des comptes. Je suis venu pour saluer la mémoire d’un disparu qui a fait beaucoup pour la Côte d’Ivoire ; qui a été le premier à dire qu’il fallait que les Ivoiriens consomment ivoirien ». Notons que Laurent Gbagbo a fait observer une minute de silence pour la mémoire de Henri Konan Bédié et le Général Gaston Ouassénan Koné.
