« La presse a, entre autres missions, de rendre compte de ce qui se passe dans la société. Ne dit-on pas que la presse est le miroir de la société ! Et qu’elle est au service de la société. C’est pourquoi l’Autorité nationale de la presse a jugé utile de donner la parole à ces différents groupements qui font l’actualité dans nos villes, dans nos cités afin de nous édifier dans la perspective d’élections pacifiées, sur leurs attentes », a souligné Samba Koné, président de l’Anp.
Contribution
Aux hommes politiques, aux guides religieux et aux organisations de la société civile le président de l’Anp a posé cette question : « Qu’attendez-vous de la presse pour des élections sans violence ? Quels rôles véritables vous souhaitez que la presse joue en vue d’élections apaisées ».
Samba Koné a estimé l’occasion opportune pour rappeler aux acteurs des médias, journalistes et assimilés et patrons d’entreprises de presse, la contribution de la presse à des élections sans violence.
En organisant la rencontre de ce jour, l’Autorité nationale de la presse vise premièrement à relever les attentes des acteurs politiques.
« En organisant la rencontre de ce jour, l’Autorité nationale de la presse vise premièrement à relever les attentes des acteurs politiques, guides religieux et membres de la société civile ivoirienne sur la contribution de la presse sur des élections sans violence. Deuxièmement, encourager les membres des organisations précitées à travers leur prise de parole dans l’espace public, à adopter une approche empreinte d’un esprit de cohésion sociale. Enfin troisièmement mettre en exergue le rôle que doit jouer la presse pour des élections apaisées à travers un traitement professionnel de l’information », a laissé entendre le président de l’Anp.
Kouakou Krah représentant du Front populaire ivoirien a indiqué que les médias doivent jouer un rôle de responsabilité et de d’éthique ; d’objectivité et d’impartialité ; de vérification des faits et de respect de l’éthique journalistique ?
Pour l’Ambassadeur Youssoufou Bamba, représentant le Pdci, la presse a un rôle de formateur des partis prenantes de la vie politique. Elle devrait enseigner aux citoyens, aux membres des gouvernement et aux forces de l’ordre des modules de démocratie et de libertés publiques.
Pour Dago Auguste du PPA CI, les journalistes savent ce qu’ils ont à faire. Seulement, ils n’exercent pas dans un environnement qui leur permet de s’exprimer.
Une opinion qu’a rejeté le représentant du Rhdp, Famoussa Bamba. Il a exhorté les médias au respect de l’éthique.
Père Hervé Djezou de l’Eglise catholique et l’imam Koné Harouna représentant le Cosim ont recommandé aux médias d’éviter que leurs plumes et leurs micros ne véhicules que des paroles d’amour et de vérité.
Dr Christophe Kouamé, président de la convention de la société civile a fait observer que les élections sont sources de tension. Amener les journalistes à parcourir la constitution et des critères de recours.