En vue de renforcer la collaboration entre FDS (Forces de défense et de sécurité) et entre FDS et entreprises privées évoluant dans les activités de sécurité et de défense, le Salon International Synergie Sûreté, Sécurité et Défense (SYSDEF) a ouvert ses portes ce mardi 4 juillet 2023 à Ouagadougou. Cette première édition est placée sous le thème, « Quelles contributions du secteur privé dans la sécurisation des États ? ».
C’est l’union qui fait la force », a rappelé Hyacinthe Zouré. C’est ce rappel qui a conduit à l’organisation du Salon International Synergie Sûreté, Sécurité et Défense (SYSDEF). En effet, ce salon se veut être un espace pour les différents acteurs d’exposer, de démontrer et d’échanger leurs savoir-faire.
Réunissant tous les corps militaires et paramilitaires ainsi que les agences de sécurité du privé, la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, le Capitaine Martha Céleste Anderson Medah.
Selon lui, le développement d’une nation passe « forcément » par la maîtrise assurée de son territoire et ses installations contre toute menace qui porte atteinte à sa sûreté.
« Cette situation sécuritaire nous interpelle à mettre en avant notre ingéniosité et notre savoir-faire, pour créer des solutions endogènes afin de protéger les espaces contre les menaces asymétriques de toute nature », a-t-il affirmé.
Le Dircab du Chef de l’Etat, le Capitaine Martha Céleste Anderson Medah visitant le stand de la gendarmerie nationale.
Pour cette première édition, les organisateurs ont placé leurs activités sous le thème, « Quelles contributions du secteur privé dans la sécurisation des États ? ». Et ce thème met en avant la nécessité d’une mobilisation générale de l’ensemble des couches socioprofessionnelles pour apporter des réponses idoines à ce phénomène terroriste, selon le Capitaine Martha Céleste Anderson Medah.
« Le choix du thème traduit toute l’importance que nous avons à nous réunir davantage à abandonner un tant soit peu nos frontières terrestres pour partager nos savoirs et connaissances afin de garantir la sûreté de nos nations respectives », s’est-il exprimé.
De l’avis du président du comité d’organisation, Hyacinthe Zouré, dans la dynamique de l’appel du chef de l’Etat à la mobilisation générale, son comité a décidé d’apporter sa pierre, à travers son expertise tout comme ceux qui donnent des conseils et ceux qui prient, pour la bonne marche de la nation.
« Nous avons associé l’ensemble des FDS, des entreprises qui évoluent dans le secteur de la défense, de la sécurité, dans l’innovation. Ils ont occupé des stands pour permettre aux plus jeunes de venir découvrir leurs métiers (gendarmerie, police, armée). Beaucoup de gens les connaissent de nom, mais ignorent ce qu’ils font. Comment est-ce qu’on intègre et quels sont les métiers ? Et quelles sont les possibilités d’évolution ? » , a-t-il déclaré.
« Nous avons associé l’ensemble des FDS, des entreprises qui évoluent dans le secteur de la défense, de la sécurité, dans l’innovation », a informé le président du comité d’organisation Hyacinthe Zouré.
Le SYSDEF est parrainé par Isidore Kini, président fondateur de l’Université Aube Nouvelle qui a laissé entendre que leur devoir en tant que citoyen est de servir la nation entière et servir, c’est donner l’espoir, c’est honorer sa parole.
« Je suis un homme qui aime les innovations, faire bouger les lignes, donc j’ai dit qu’on va s’associer. (…) On parle de sécurité, sûreté, défense, nous, nous intervenons au segment formation, donc son idée, je l’encourage fortement. Il faut qu’au Burkina, on ose », a-t-il affirmé pour justifier son choix de parrainer l’activité.
« Il faut qu’au Burkina, on ose », Isidore Kini, parrain de la cérémonie.
Ce salon de 72 heures sera marqué par des conférences, des démonstrations et des expositions, du hackathon et la soirée de réseautage. Pour les expositions, les Forces Armées Nationales sont fortement représentées à travers leurs différentes composantes, dont l’Armée de terre, l’Armée de l’air, la Gendarmerie nationale, et spécialités, dont le génie militaire et l’escadron drone de la Gendarmerie nationale. À ces corps, s’ajoutent les paramilitaires, dont la Police nationale et la Douane.
Source : Faso 7