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Burkina Faso : Une trentaine de terroristes neutralisés à Lago, région du Nord

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Plusieurs terroristes ont été arrêtés dans une région du Nord du Burkina Faso. (Ph: Dr).
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Dans la nuit du vendredi 30 juin 2023, une trentaine de terroristes ont été tués à Lago, localité située à une vingtaine de kilomètres de Gourcy dans la région du Nord du pays des Hommes intègres.

Selon l’Agence d’information du Burkina (Aib), qui rapporte l’information, les renseignements burkinabè ont pisté les terroristes aux environs de Gourcy. Ces derniers se sont retrouvés sous un grand arbre à Lago. Là, avec précision, les vecteurs aériens ont fait feu sur eux faisant une trentaine de morts.

Les renseignements burkinabè ont pisté des terroristes aux environs de Gourcy dans la nuit du vendredi 30 juin 2023. Les malfaiteurs au nombre d'une trentaine, se sont retrouvés sous un grand arbre à Lago, à 18km de la ville. Les vecteurs aériens les ont ciblés avec précision, avant de les neutraliser dans des frappes. Selon les informations reçues par l'AIB, les opérations de sécurisation et de reconquête se poursuivent au niveau de tous les fronts.

Un rassemblement de soutien aux autorités de transition au Burkina

À l'appel de plusieurs organisations de la société civile, quelques milliers de personnes se sont retrouvées, malgré la pluie, pour crier leur fidélité au régime militaire issu du coup d'État du capitaine Ibrahim Traoré, et dénoncer les manipulations, selon eux, de la France ou encore de la Cédéao.

 Les participants ont aussi demandé la rédaction d'une nouvelle Constitution. « Oui à la relecture de la Constitution », « non à la politique occidentale », pouvait-on lire sur les banderoles et pancartes confectionnées pour l’occasion. Pour les organisateurs de ces manifestations qui se sont également déroulées dans plusieurs autres villes du pays, l’actuelle Constitution du Burkina Faso est loin de refléter les réalités de la soixantaine d’ethnies du pays.

Selon Ghislain Dabiré, porte-parole des manifestants, la souveraineté du Burkina Faso ne doit pas être « partielle mais totale et non négociable ». 

« Oui à un changement constitutionnel à l’image des réalités du Burkina, oui aux initiatives endogènes de développement et de sécurité, oui à la liberté du Burkina dans ses choix de partenariats », a-t-il déclaré face à des centaines manifestants. Brigitte Ouédraogo, présidente du Collectif des femmes pour la paix et le développement, invite d’ailleurs le capitaine Ibrahim Traoré à procéder dans les jours à venir à une relecture de l’actuel texte fondamental. 

Ces organisations de la société civile ont dénoncé ce qu’elles considèrent comme la « manipulation » du peuple burkinabè par certaines organisations internationales telles que la Cédéao et l’Union européenne. « Non aux valets locaux et leurs politiques internes de déstabilisation, non aux politiques françaises et de diabolisation du Burkina Faso, ainsi que d’autres nations africaines », a martelé Ghislain Dabrié.

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Depuis 2015, le Burkina Faso, à l’instar de certains qui lui font frontières, fait l’objet de plusieurs attaques terroristes ayant causé plusieurs centaines et des déplacés.  

 

 

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