« Ces derniers jours encore, une polémique inutile s’est engagée par la volonté de la Commission électorale indépendante (Cei) qui a exclus l’ancien président de la République, M. Laurent Gbagbo de la nouvelle liste électorale provisoire. Sans juridisme, je voudrais appeler les responsables de l’administration judiciaire et de la Cei à plus de sagesse et d’impartialité », a exhorté Henri Konan Bédié. Il a donné ces conseils lors du 15 bureau politique du Pdci qui s’est tenu Daoukro, sa région natale.
Paix durable
Pour Bédié, il n’y a pas de plus grand amour pour son pays que de travailler à construire la paix. « L’inscription de M. Laurent Gbagbo sur la liste électorale procède de notre volonté commune de bâtir une paix durable pour notre pays. C’est un impératif », a-t-il martelé. Avant d’ajouter : « Ma foi en la Côte d’Ivoire n’a pas changé, elle ne changera pas jusqu’à mon dernier souffle ».
L’essentiel est le retour de l’Etat de droit, dans le respect des libertés fondamentales de tous les citoyens et de la loi, tout en assurant le maintien de l’ordre.
Le Pdci-Rda, selon Konan Bédié a su montrer au monde entier sa dynamique et exprimé sa vision pour la Côte d’Ivoire qui malgré ses appels incessants peine à aborder avec courage et humilité la résolution profonde des maux dont elle souffre depuis plus de vingt ans.
*« Je n’ai eu de cesse de le dire et de le redire, chaque fois que j’en ai eu l’occasion, notre pays ne retrouvera la paix, la paix véritable et durable que par un processus de réconciliation profonde avec la mise en œuvre d’un processus de dialogue inclusif dont vous connaissez maintenant le contour. L’essentiel est le retour de l’Etat de droit, dans le respect des libertés fondamentales de tous les citoyens et de la loi, tout en assurant le maintien de l’ordre, sans bavure », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, Henri Konan Bédié a accepté la doléance du Pdci d’être son candidat pour la présidentielle à venir. « Avec vous tous, j’ai la conviction profonde que nous pouvons y arriver. Oui, nous pouvons transformer notre pays pour en refaire une nation fraternelle, démocratique et prospère qui rayonne en Afrique et dans le monde. Je vous demande de me faire confiance », a-t-il réclamé.