Hermann KOFFI
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Bien qu’acteur de cinéma et influenceur web, Jules Beco assurait également le rôle de manager de l’artiste Rappeur. Titre qu’il assurait pleinement à la perfection au point de hisser son jeune talent sur les hautes marches des scènes de la musique ivoirienne et africaine. Mais le poussin ayant grandi, décide de voler de ses propres ailes et ce sera sans son ‘’manadja’’.
C’est dans un tweet d’encouragement sur ses réseaux pour souhaiter bonne suite de carrières à son ex poulain, qu’il a glissé quelques révélations émouvantes sur ses débuts avec la star du rap.
Un tweet d’encouragement
«La première fois, on a fini le clip de suspect, son tout premier, Il m’a offert une chaussure qu’il portait ce jour et une chemise qu’il portait également. Il me dit : C’est tout ce que j’ai à t’offrir, pour te dire merci !
Ce jour, il a dormi chez moi, on a dormi sur mon lit dans mon petit studios…On a prié, parlé des heures…
On a marché toute une journée de radio en radio pour déposer ses sons. Il me dit : Manadja, donc c’est comme ça (qu'un) artiste souffre ! J’ai cru qu'il suffisait de chanter et c’est fini. J’ai répondu: tu peux être fort talentueux mais si tu ne prends pas au sérieux ce que tu fais, si tu n’aimes pas ce que tu fais, tu ne vas jamais évoluer.
La première fois qu’on a eu un gombo (spectacle) de 500.000 francs Cfa, il m’a soulevé comme ‘’Abla pokou’’ a soulevé le bébé.
Allons !On s’est coincé dans un gbaka (mini car de transport en commun, ndlr) et on a filé à la radio Attécoubé -avec Blanchard Koffi. La première fois qu’on a eu un gombo (spectacle) de 500.000 francs Cfa, il m’a soulevé comme ‘’Abla pokou’’ a soulevé le bébé. Il criait de joie : Manadja ! Tu es un dieu et il plonge sur les pauvres billets.
Dans mon cœur, là-bas, je dis : lui-là s’il a déchiré les billets-là, il va comprendre… », a révélé Jules Beco.
En somme, il faut préciser que contrairement à ce que certains pensent, leur séparation n'a pas fait de bruit, car elle ne serait pas liée par une discorde comme cela se produit généralement entre artistes et manager. C'est une décision d'un commun accord mûrement réfléchie.
