International

Tchad : Mahamat Idriss Déby traque des rebelles en République centrafricaine

tchad-mahamat-idriss-deby-traque-des-rebelles-en-republique-centrafricaine
L'armée tchadienne mène une grande offensive contre les rebelles.
Partagez
ce contenu
Mahamat Idriss Déby traque des rebelles du Rassemblement Populaire pour la Justice et l'Égalité du Tchad qui ont leur base arrière au nord de la République centrafricaine.

Selon DW, leur ambition, renverser le régime de Mahamat Idriss Déby Itno qui a remplacé son père à la tête du pays en avril 2021, suite au décès au front de ce dernier.

Difficile de faire la distinction

Dans une publication le 16 mai 2023, notre source explique que dans cette zone tampon où il est difficile de faire la distinction entre sudiste tchadien et nordiste centrafricain, Lucien Mbaïgoto, député de Paoua, s’alarme des exactions attribuées à l’armée tchadienne qui fait usage de son droit de poursuite sur le territoire centrafricain.

"À l’heure où je vous parle, les militaires tchadiens ont déjà traversé et sont sur le territoire centrafricain en train de massacrer, de se battre avec ces éléments rebelles tchadiens qui se sont basés sur notre territoire et ça a posé de problème à beaucoup de personnes. Surtout au nord je voudrais parler de la commune de Mia Pendé", affirme-t-il.

S’ils trouvent un centrafricain, ils lui posent la question de présenter sa carte nationale d’identité pour qu’on le laisse tranquille mais moyennant quelque chose.

Toujours selon le confrère, c’est donc un climat de confusion qui règne à la frontière centrafricano-tchadienne. C'est pourquoi, les natifs de la région, pour éviter le déluge de feu tchadien, sont obligés de coopérer pour ne pas être considérés comme étant les complices des rebelles tchadiens

Cependant, Lucien Mbaïgoto dénonce les violences et les rackets qui n'épargnent personne.

A lire aussiIrlande : Un homme tué par son poulet 

"S’ils trouvent un centrafricain, ils lui posent la question de présenter sa carte nationale d’identité pour qu’on le laisse tranquille mais moyennant quelque chose. On demande à ceux-là de donner 10000F et quitter la localité. Et ceux qui n’ont pas la carte nationale d’identité, on les tue", explique Lucien Mbaïgoto.

Selon Charles Massi, expert en sécurité, il est temps que les deux pays se mettent d’accord pour dialoguer un gage de paix à leur frontière.

Newsletter
Inscrivez-vous à notre lettre d'information

Saisissez votre email ci-dessous pour inscrire à notre lettre d'information et recevoir chaque jour via email, nos actuaités à ne pas manquer !

Veuillez activer le javascript sur cette page pour pouvoir valider le formulaire