
Le déficit en ouvriers se fait ressentir à tous les niveaux, de la fabrication des briques à la construction d'immeubles.
Les conséquences

Les chantiers sont à l'arrêt
Les prix des matériaux explosent
Les travaux de finition pâtissent de ces départs forcés
Les témoignages
- Sadio Camara, propriétaire d'un dépôt de briques :
"Nous faisons face à une absence de main d'œuvre après le départ des migrants maliens. Les autorités s'étaient engagées à trouver une solution, mais nous attendons toujours."
- Sidi Mohamed, client : "Les briques sont introuvables. Quand la marchandise est enfin livrée, c'est avec des prix en hausse. Les Mauritaniens ne veulent pas travailler au même salaire que les Maliens."
La pénurie d'ouvriers
Les Maliens constituaient la principale source de main d'œuvre dans le secteur de la construction. Leur départ a entraîné une pénurie d'ouvriers, provoquant une hausse des rémunérations et des arrêts de chantiers.
Les autorités mauritaniennes
Les autorités mettent en avant la nécessité de lutter contre les réseaux de trafiquants et de préserver la sécurité nationale pour justifier ces expulsions. Cependant, les conséquences économiques et sociales de ces mesures sont importantes et affectent durement le secteur de la construction.
Une situation difficile

Les professionnels de la construction, comme Habib Sy, confirment les difficultés rencontrées : "Nous subissons les conséquences de cette situation avec un arrêt des chantiers par manque d'ouvriers qui repousse les délais de construction." La situation est difficile et les autorités doivent trouver une solution pour pallier le manque de main d'œuvre et relancer l'économie.
