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Évasion dans une prison tunisienne : Kaïs Saïed denonce des complicités

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Kaïs Saïed président tunisien
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Cinq individus, emprisonnés pour leur implication dans des attaques "terroristes", se sont évadés mardi de la plus grande prison de Tunisie. Au lendemain, le président tunisien Kaïs Saïed évoque des complicités et une "opération planifiée depuis des mois

Le président tunisien Kaïs Saïed a dénoncé, hier mercredi, des complicités et une "opération planifiée depuis des mois" après l'évasion, la veille, de cinq hommes impliqués dans des attaques "terroristes" de la plus grande prison du pays.

Une opération ''premeditée''

"L'opération préméditée d'hier n'était pas une évasion. Tous les éléments indiquent que l'opération était planifiée depuis plusieurs mois", a assuré Kaïs Saïed dans une vidéo, lors d'une rencontre avec son ministre de l'Intérieur Kamel Feki.

, a-t-il ajouté. Selon lui, il y a de la part de certaines personnes, qu'il n'a pas identifiées, une volonté de "porter atteinte à l'État, en collaborant avec les mouvements sionistes et des parties de l'intérieur du pays".

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Après cette évasion de la prison de Mornaguia, censée être la mieux surveillée de Tunisie, deux hauts dirigeants du ministère de l'Intérieur, dont le directeur des renseignements généraux, et le directeur de la prison, rattaché au ministère de la Justice, ont été limogés.

Les cinq hommes, qui se sont évadés mardi à l'aube, sont considérés comme "dangereux" et la plupart étaient affiliés aux organisations jihadistes Ansar al-Charia et Al-Qaïda. Ils sont passibles "de peines de prison liées à des affaires terroristes", avait indiqué le ministère de l'Intérieur.

Parmi les fugitifs figure Ahmed Melki, 44 ans, surnommé "le Somalien", impliqué dans des assassinats de politiciens de l'opposition, revendiqués par des islamistes extrémistes.

Ce qui s'est passé n'est pas acceptable, c'est un échec pour les forces de sécurité et certains individus et ils doivent être poursuivis"

Interpellé en 2014, il a été le principal accusé pour le meurtre, le 25 juillet 2013, du député de gauche Mohamed Brahmi. Il a aussi été impliqué dans l'assassinat le 6 février 2013 à Tunis de l'opposant de gauche Chokri Belaïd. L'enquête sur ces deux meurtres n'est toujours pas bouclée.

Source : France 24 

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