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Gabon : Frédéric Bongo Ondimba révoqué de l’armée pour « faute contre l’honneur »

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Frédéric Odimba Bongo a été révoqué de l'armée gabonnaise.
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Le frère d’Ali Bongo Ondimba, ancien directeur des services spéciaux de la présidence, a été officiellement révoqué des forces de défense ce 23 octobre. Il est notamment sanctionné pour « faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux ».

Frédéric Bongo Ondimba ne fait plus partie de l’armée gabonaise. Le fils d’Omar Bongo Ondimba et frère d’Ali Bongo Ondimba a été révoqué pour « faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux ; fautes contre la discipline militaire ; fautes tendant à soustraire leurs auteurs à leur obligation militaires ; manquement aux règles d’exécution de services ».

Sal temps pour les Bongo

La décision émanant du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a été publiée au journal officiel ce 23 octobre et notifiée au Premier ministre, Raymond Ndong Sima, au ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense nationale, le général de brigade Brigitte Onkanowa, et au ministre des Comptes publics, Charles Mba.

Pour sa part, Sylvia Bongo Ondimba , l’épouse du président déchu passe par la case prison. Jusqu’ici en résidence surveillée, l’ex-première dame a été incarcérée à la prison centrale de Libreville dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 octobre.

Placée sous un mandat de dépôt de 10 jours, ses avocats ont plaidé pour sa libération provisoire, mais n'ont pas obtenu gain de cause.

C’est aux alentours de 1 heure du matin que la séance s’est finalement terminée. Sylvia Bongo Ondimba venait d’être longuement confrontée à Brice Laccruche Alihanga, au tribunal spécial de Libreville, situé dans les locaux de l’École nationale de la magistrature (ENM) du Gabon. Son pull sur la tête pour se cacher des caméras, surveillée par un militaire, l’ancienne première dame est finalement sortie entourée de trois hommes.

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Entendue par le juge d'instruction du tribunal spécial de Libreville, ce lundi 23 octobre, l'ancienne Première dame, Sylvia Bongo, n'a pas réussi à convaincre les juges. Placée sous un mandat de dépôt de 10 jours, ses avocats ont plaidé pour sa libération provisoire, mais n'ont pas obtenu gain de cause. Les magistrats de cette juridiction ont plutôt confirmé l'incarcération de la femme d'Ali Bongo qui avait été décrétée le 12 octobre dernier.

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