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Burkina Faso : Désormais, chaque abonné a droit à deux cartes Sim maximum dans chaque réseau de téléphonie

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Les populations du Burkina Faso devront désormais se limiter qu'à seulement deux puces. (Ph:Dr).
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Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 18 octobre 2023, le gouvernement a adopté un décret relatif au renforcement du cadre réglementaire concernant l’identification des abonnés et clients des fournisseurs des services de communications électroniques.

De manière pratique, cette décision permet de n’avoir besoin que de la seule la Cnib pour les Burkinabè, le passeport pour les non-Burkinabè, et la carte de réfugié pour les réfugiés pour acquérir une carte Sim. C’est alors une réduction du nombre de documents obligatoires qui s’opère.

Aussi, chaque abonné n’aura droit qu’au maximum deux cartes Sim dans chaque compagnie et les ventes se feront désormais exclusivement dans les agences et dans les points de vente agréés.

Aminata Zerbo-Sabané, la ministre en charge des communications électroniques, a laissé entendre que cette décision vise à cerner le domaine de l’identification des abonnés et des clients.

Elle a aussi indiqué que la réduction de la mauvaise utilisation de ces services est un objectif important.

Et ce, dans la projection de contribuer efficacement dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité.

Le pays du Faso est la cible d'attaques terroristes depuis 2015, année du départ du pouvoir de Blaise Compaoré.

Des syndicats s'en prennent au gouvernement de transition 

Le monde syndical grogne au Burkina Faso. Lors d'une réunion de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (Cgtb), son secrétaire général s'est livré à une critique en règle du mode de fonctionnement du gouvernement et de mesures jugées « liberticides » prises jusqu'ici.

L'intersyndicale appelle à un meeting à la fin du mois à Ouagadougou. 

« Nous avons un certain nombre de préoccupations sur lesquelles nous souhaitons interpeller les autorités », a déclaré Moussa Diallo, secrétaire général du Cgtb, lors de cette réunion.

Compilés dans un communiqué final lors de sa réunion annuelle, la Cgtb n'a pas vraiment mâché ses mots à l'endroit du gouvernement de transition. Elle a évoqué plusieurs mesures prises par le Mpsr 2, le gouvernement de transition, qu’elle juge « abusives ».

« Cela se traduit sur le terrain par des disparitions forcées de citoyens, des enlèvements par des individus armés et cagoulés, des enrôlements forcés, des mesures de fermeture d’organe de presse, des révisions de texte, etc… Ces pratiques liberticides connaissent une exacerbation sous le Mpsr 2 et c’est une préoccupation essentielle que le peuple burkinabé a payé assez cher », a tancé M. Diallo. 

Ces pratiques des autorités sont jugées « liberticides » et dénoncées avec virulence par le syndicat. Ainsi, l'organisation donne rendez-vous le 31 octobre à un meeting à Ouagadougou à la Bourse du travail.

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Une date loin d'être anodine car il s’agit, dans le pays, de la journée des martyrs.

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