À 35 ans, l'homme d'affaires Daniel Noboa devient le plus jeune président de l'histoire moderne de l'Équateur.
Des résultats irréversibles
Il a remporté, récemment, le second tour de l'élection présidentielle avec 52,10 % des voix, a annoncé le Conseil national électoral (CNE).
Avec 47,90 % des voix à son adversaire de gauche Luisa Gonzalez, et "plus de 90 % des votes validés à l'échelle nationale, le CNE considère ces résultats comme irréversibles et que l'Équateur a virtuellement élu Daniel Noboa comme président", a déclaré la présidente de cette instance, Diana Atamaint.
Demain, nous commencerons à travailler pour ce nouvel Équateur (...) pour reconstruire un pays qui a été gravement touché par la violence, la corruption et la haine", a commenté le président élu. "À partir de demain, l'espoir commence à travailler", a-t-il promis, remerciant "Dieu, ma femme, mes parents et toutes les personnes qui ont fait partie d'un projet politique nouveau, jeune, improbable, dont l'objectif était de redonner le sourire au pays".
De son côté, Luisa Gonzalez, dauphine de l'ex-président Rafael Correa, a reconnu sa défaite et félicité son adversaire. "En démocratie, nous n'avons jamais appelé à brûler une ville et nous n'avons jamais crié à la fraude", a-t-elle ajouté.
Le scrutin s'est déroulé sans incident majeur, selon Diana Atamaint, qui a célébré "une fête démocratique". Le taux de participation est de 82,33 %, a-t-elle annoncé, un "chiffre dans les taux de participation historiques des dernières élections".
"En démocratie, nous n'avons jamais appelé à brûler une ville et nous n'avons jamais crié à la fraude"
Des irrégularités ont été détectées et solutionnées à temps dans la province de Sucumbios (nord-est, frontalière de la Colombie), une personne ayant été arrêtée en flagrant délit de remplir 14 bulletins, selon la mission électorale de l'Organisation des États américains (OEA), qui, hormis cet incident mineur, a fait état d'une "forte participation" et d'une élection "calme".
Source : France 24