L’attaque contre l’hôpital est « un crime de guerre ». Moussa Faki Mahamat a réagi rapidement après les frappes de mardi soir.
Un appel à la réaction
Sur les réseaux sociaux, le président de la Commission de l’UA a indiqué : « Aucun mot ne peut exprimer pleinement notre condamnation du bombardement par Israël d'un hôpital à Gaza, qui a tué des centaines de personnes ».
Une fois de plus, l’Union africaine a appelé la communauté internationale à réagir. Au lendemain de l’attaque du Hamas, le 7 octobre, Moussa Faki Mahamat avait appelé « les grandes puissances mondiales à assumer leurs responsabilités pour imposer la paix et garantir les droits des deux peuples ».
La même critique contre Israël émane du président égyptien. Abdel Fattah Al-Sissi parle d’une violation flagrante du droit international : « Je condamne avec la plus grande fermeté le bombardement par Israël de l’hôpital à Gaza ». Ce bombardement a entraîné des manifestations, notamment à Tunis, devant l’ambassade de France.
En Mauritanie, les manifestants se sont réunis devant l’ambassade américaine, les autorités ont décrété un deuil national de trois jours.
Fin du génocide à Gaza », « Israël n’est pas une nation mais une organisation criminelle et terroriste », voici quelques slogans entendus ce mercredi dans les rues de Tunis, la capitale tunisienne où les députés, qui ont suspendu la session parlementaire, et les étudiants ont rejoint le cortège des manifestants, à l’appel du chef de l’État. Kaïs Saied a déclaré : « Il faut libérer la Palestine. »
Israël n’est pas une nation mais une organisation criminelle et terroriste
Au Maroc, c’est le groupe d’action nationale pour la Palestine qui a organisé une manifestation mardi soir à Rabat. Alors que les relations avec Israël se sont normalisées depuis 2020, ce mouvement de la société civile marocaine demande « la fin de tout type de normalisation » avec l’État hébreu. En Égypte, la rue a aussi exprimé sa colère.
Source : RFI