Le chef de l’Etat mauritanien a ajouté que "le G5 Sahel a très rapidement ciblé la mobilisation de partenaires autour de ses programmes de développement, de gouvernance, de résilience et de sécurité."
Retrait douloureux
A Nouakchott, la ministre allemande de la Coopération économique et du Développement a abondé dans le même sens. "Nous allons rester dans cette dynamique pour offrir plus de perspectives aux jeunes et investir dans la formation professionnelle" a dit Madame Svenja Schulze.
Les partenaires du G5, au terme de l’assemblé générale se sont engagés à soutenir les priorités fixées par sa nouvelle stratégie de développement.
Le départ du Mali fait perdre au G5 Sahel une continuité territoriale qui rend difficiles les interventions contre l’insécurité et pour le développement.
Le G5 Sahel, malgré le soutien de ses partenaires, souffre cependant du retrait du Mali. La Mauritanie, plaide avec insistance le retour de son voisin dans le groupe. Abdessalam Ould Mohamed Saleh, ministre mauritanien des affaires économiques.
"Le départ du Mali fait perdre au G5 Sahel une continuité territoriale qui rend difficiles les interventions contre l’insécurité et pour le développement. Le Président a réaffirmé encore une fois son souhait de voir le Mali réintégrer."
L’Allemagne qui assure désormais la présidence de l’Alliance Sahel, adhère-t-elle aux efforts visant le retour du Mali ? Réponse de Svenja Schulze "je pense que l’approche mauritanienne sur la question du Mali est convenable."
Rappelons qu’en mai 2022, le Mali a annoncé son retrait de l’organisation régionale G5 Sahel. Bamako proteste contre le refus d’autres pays membres de le laisser présider l’organisation, chargée notamment de la lutte contre le djihadisme.